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Cette entreprise offre 70 000 € de prime à ses employés pour la naissance d’un enfant

Publié le 7 février 2024 à 16h42

Modifié le 7 février 2024 à 18h22

par Lucie Guerra

Voici une nouvelle qui devrait plaire à Macron et son « réarmement démographique ». Offrir une sacrée somme d’argent à ses employés lorsqu’ils accueillent un nouveau-né, c’est l’étrange pari que s’est lancée la Corée du Sud, comme l’a relayé France info. Comme la plupart des pays asiatiques, elle peine à lutter contre le déclin démographique qui s’aggrave d’une année à l’autre. Pour tenter de pallier ce problème, l’entreprise Booyoung a donc fait le choix, audacieux certes, d’offrir l’équivalent de 70 000 € à la naissance d’un enfant.

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Un déclin démographique sans précédent

Depuis 1998, l’évolution démographique de la Corée du Sud est faible, comme l’attestent les données Statista. Mais depuis 2014, le taux de fécondité a complètement chuté et « depuis 2021 la population coréenne a même reculé par rapport aux années précédentes ».


©Banque Mondiale

Les différentes analyses menées par la Banque mondiale, montrent notamment qu’en 1960 le taux de fécondité était de 5,95 enfants par femme, tandis qu’en 2021, il décline à 0,81. Le  taux de natalité est, lui, passé de 41,93 à 5,1.


Apporter sa pierre à l'édifice

La logique de Lee Joong-Keun est simple et pragmatique : pour que son commerce tourne, il faut qu’il y ait des clients. Or, s’il n’y a pas de naissances, la population se déséquilibre et il n’y aura bientôt plus de clients.

S’il s’engage donc à verser ces 70 000 € (soit 100 000 millions de wons), il ne prévoit pas de s’arrêter là. Comme le rapporte France info, le patron souhaiterait également proposer des logements gratuits aux employés ayant trois enfants ou plus. Ils ne pourront cependant pas bénéficier du logement et de la prime.

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par Clémence Varène

Alors qu’il y a quelques mois encore, le service vélib était souvent considéré comme chaotique, il semblerait que les JO, et les nombreux efforts mis en place par la société à cette époque, aient permis d'insuffler une nouvelle dynamique au fonctionnement du groupe, qui ne compte visiblement pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, Sylvain Raifaud, le président de l’Agence métropolitaine des mobilités partagées (ex-SAVM), vient d’annoncer la mise en place d'un bon nombre de places supplémentaires !


Fini les galères ! 

On le sait, trouver un endroit où accrocher son Vélib' après un trajet, c'est souvent la pire des galères. Dans certains quartiers, impossible de trouver une seule place disponible à moins de 15 minutes à pied de son point de chute. Heureusement, grâce à cette nouvelle mesure, les choses pourraient changer plus vite que prévu, puisque la société de gestion de vélos en libre-service vient d’annoncer la création de 1500 nouvelles bornes, réparties dans différentes stations.

L'objectif est simple : préparer l’été en agrandissant environ une centaine de stations d’ici là. En sélectionnant les arrêts les plus fréquentés dans chaque arrondissement, Sylvain Raifaud espère limiter le moment de saturation des stations, et arriver à une moyenne de « seulement 5 % de stations vides ou pleines ». Une mesure qui vient s’ajouter à la régulation constante menée par les équipes de L’Agence et Smovengo, qui passent leur temps à sillonner Paris et ses environs pour redistribuer les vélos. Et visiblement, tous ces efforts ne sont pas vains, puisqu’ils sont passés d’une moyenne de 150 stations fréquemment vides l’année dernière à seulement 60 ces derniers mois.


De plus en plus d’utilisateurs

Cette décision tombe à pic, alors que le nombre de courses quotidiennes s’apprête à atteindre les 200 000, selon les estimations du groupe. Et ça risque de ne pas s’arrêter là, puisqu’ils espèrent très prochainement franchir le cap des 500 000 abonnés, dont les deux tiers en formules payantes (soit V-Max et V-Plus, et non pas juste l'abonnement gratuit V-Libre où l’on paye seulement ces trajets, le Liberté+ du Vélib).

Quoi qu’il arrive, ces nouvelles régulations sont un défi de plus pour la société, dont on espère très sincèrement qu’elle arrivera à les surmonter, parce que 1) Vélib', c'est vraiment très pratique, mais 2) passer des heures à chercher un vélo ou une place, c’est quand même moins sympathique. Quoi qu’il en soit, on est tous derrière la société, qui arrive à mi-parcours de son contrat signé en 2017 avec la mairie de Paris, et qui prendra fin en 2032. En espérant que toutes ces mesures leur permettent de renouveler le bail !


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