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Un chiot naturellement vert pistache a vu le jour

Publié le 20 octobre 2020 à 14h26

Modifié le 20 octobre 2020 à 14h57

par Jonas Kerszner

C’est le vilain petit canard, mais version labrador… On dirait presque une blague, une teinture ou une mise en scène tant c’est une info insolite, et pourtant, le vilain petit labrador existe vraiment ! Et les premiers à ne pas y avoir cru, ce furent ses propriétaires. Loin d’être vilain, le chiot a vu le jour dans une ferme en Italie, où on le verrait bien posé sur le cornet d’une bonne gelato pistache. Parce que la petite bouille trop croquante a le pelage entièrement recouvert d’un vert étonnant : pas pomme, pas anis, le bébé labrador est doté d’un vert étonnamment pistache !


Un chien extraterrestre ?

« Avez-vous déjà vu un chiot extraterrestre ? », balance Cristian, l’un des deux agriculteurs de la ferme sarde de Pattada, interrogé par le journal La Nuova Sardegna. Mais ce phénomène n’a rien de surnaturel ; la naissance de chiens verts est plutôt rare mais peut tout de même se produire chez les labradors en raison d’un accident scientifique : le passage dans le liquide amniotique d’un pigment biliaire, la biliverdine, qui est justement de couleur verte. Le colorant naturel serait à priori absorbé par le pelage du chiot le plus faible. Faible mais loin d’être mal en point : quelques jours après sa naissance, Pistacchio – un nom qui lui était un peu trop destiné – se révèle être en excellente santé. Avec le temps, il perdra un peu de son originalité pour retrouver un poil un peu plus labradoresque… Et ça, c’est presque dommage ! Parce que ce n’est pas un chien extraterrestre mais c’est tout de même un chien extraordinaire

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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