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Circulation pendant les JO : ce qu’il faut savoir sur les nouvelles voies olympiques

undefined undefined 12 juillet 2024 undefined 13h00

undefined undefined 16 juillet 2024 undefined 17h16

Clémence Varène

Avec les JO, on a bien compris, les déplacements vont être fortement perturbés. Et ça ne touche bien évidemment pas que les transports en commun, mais aussi les vélos et les voitures. Preuve en est, plus de 185 km de VROP ont été installées en Île-de-France, et s’apprêtent à fermer leurs portes à certains usagers dès lundi prochain, le 15 juillet. Alors que faut-il savoir sur ces voies particulières, reconnaissables entre mille grâce aux énormes symboles olympiques imprimés à même le goudron ?


Un gain de temps énorme

Si la cérémonie d'ouverture n’est pas prévue avant encore deux semaines, les athlètes et leurs équipes, eux, sont déjà en route pour la capitale. Et, alors que plus de 10 500 sportifs et 206 délégations sont attendus dans les rues franciliennes, on voit déjà d’ici le nombre de véhicules augmenter drastiquement sur les routes. Des trajets quotidiens pour aller sur les sites d’épreuves, les zones d’entraînement, ou les lieux de vie de toutes ces personnes.

C’est pour faire face à cette nouvelle contrainte qu'ont été imaginées les VROP. Le principe est simple, en “privatisant” certaines bandes de circulation, le Comité d'organisation des JO espère garantir des trajets de moins de 30 minutes entre les 51 sites de compétition et d’entraînement répartis à travers toute l’Île-de-France. Un système de navette sera également mis en place, au départ du Village olympique, à Saint-Denis.


VROP, mode d’emploi

Mais, plus concrètement, comment est-ce que ça va fonctionner ? Avant toute chose, il faut savoir que ce dispositif sera présent sur différents axes d’autoroute, dans les deux sens, mais aussi sur la majeure partie du boulevard périphérique. En effet, tout autour de Paris, seul le sud de la capitale sera épargné, c’est-à-dire un tronçon très spécifique entre la porte de Vanves et la porte de Bercy.

Dans l’ensemble, toutes les voies seront fermées entre le 15 juillet et le 13 août, puis entre le 22 août et le 11 septembre. Pendant ces périodes, le dispositif sera actif 24h/24. Sur certaines zones, cependant, le calendrier est un peu plus complexe. Sur l’A1, la VROP sera en service sans interruption du 15 juillet au 11 septembre. L’A12, l’A3 et la RN13, seront concernées du 15 juillet au 13 août puis du 27 août au 8 septembre. Sur l’A4 enfin, pas de circulation du 15 juillet au 13 août puis du 30 août au 8 septembre.

Seront autorisées à y circuler les véhicules accrédités par le comité d’organisation pour le transport des athlètes ou des organisateurs, les services de secours et de sécurités, les transports en commun, les taxis et les véhicules de transport de PMR. Pour tous les autres, y compris les VTC type Uber ou Heetch, il faudra se contenter des bandes restantes, sous peine d’une jolie amende de 135€.


Une restriction pérenne

Pour contrôler tout ça, les services de l’ordre s'appuieront sur les caméras de surveillance présentes dans certaines zones, et la verbalisation se fera donc par vidéo jour et nuit, un peu comme un radar. Pour les autres tronçons dépourvus de cette technologie révolutionnaire qu’est la vidéosurveillance, des agents seront placés sur le parcours, et pourront surgir à tout moment.

Et la bonne nouvelle, c’est que certaines de ces voies réservées sont amenées à perdurer après les compétitions, pour servir de voies spécifiquement dédiées aux services de transports en commun. Pour l’instant, cette pérennisation ne concerne que certains tronçons d’autoroute, comme l’A12 ou l’A13, et non le périph', même si la mairie de Paris soutient fortement ce projet dans le cadre de « l’héritage JO ». On n’est pas sûrs que ça aide au niveau des embouteillages, mais bon, pourquoi pas.