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Un clito géant s’érige en face de la tour Eiffel pour le 8 mars

Publié le 8 mars 2021 à 15h58

Modifié le 8 mars 2021 à 16h02

par Sarah Leris

Un quart des filles de 15 ans ne savent pas qu’elles possèdent un clitoris (source : rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes). C’est partant de ce postulat que Julia Pietri, qui se cache derrière le compte Instagram Gang du Clito – en partenariat avec Simone Media – a installé lundi matin un clioris géant, rouge, gonflable, de plusieurs mètres de haut, face à la tour Eiffel. Le but ? Dénoncer l’inégalité de traitement institutionnel et médical de ce dernier. Bim.

« Faire un énorme clito place du Trocadéro, c’était une bonne manière de sensibiliser beaucoup de monde sur la question, qui est principalement ce qu’on dénonce dans une tribune dans Causette, intitulée "Qui a peur du clitoris ?" : dénoncer l’analphabétisation sexuelle sur le clitoris, qu’elle soit institutionnelle ou culturelle, et dénoncer le retard en médecine sexuelle », a expliqué Julia Pietri à Paris Match.

Aujourd’hui, il n’existe presque aucune recherche scientifique sur le clitoris, tandis que les problèmes érectiles du pénis sont réglés avec le Viagra depuis 1998. La première échographie du clitoris, elle, date seulement de 2008 ! Une nouvelle preuve que les femmes ne sont pas autant considérées que les hommes par la médecine, comme dans les autres sphères de la société. « Il faut parler d’égalité de sexe, parler des organes sexuels, comparer le pénis et le clitoris. S’ils ne sont pas traités sur un pied d’égalité, comment voulons-nous que la suite se construise de manière égalitaire ? » Aujourd’hui, seul un manuel scolaire sur 8 représente correctement le clitoris pour les élèves de 4e.

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par Clémence Varène

Au printemps dernier, alors que de possibles séances de natation dans la Seine faisaient grand bruit à l’occasion des JO, la mairie de Paris annonçait l’ouverture de la baignade dans le fleuve à tous les Parisiens pour 2025. Quelques semaines plus tard, c’est la gratuité de l’opération qui était cette fois-ci communiquée. Et à quelques mois du lancement officiel de la baignade, les travaux vont bon train pour accueillir au mieux les Parisiens.


Des zones aménagées et sécurisées

Si cinq sites devaient être retenus au départ, seuls trois seront effectivement mis en place à partir du mois de juillet. Au niveau de chacun d'entre eux, « des pontons flottants seront notamment installés afin de faciliter la surveillance des nageurs et d’empêcher la baignade hors zone délimitée », explique le projet. Des zones de baignade seront précisément indiquées, délimitées et surveillées.

Et pour que tout se passe au mieux, les travaux ont déjà commencé aux abords de Bercy dans le 12e, du bras Marie dans le 14e et du bras de Grenelle dans le 15e. Un chantier qui se résume pour l’instant aux opérations techniques du génie civil. Il faudra cependant attendre le mois de juin pour que soient installées les premières structures flottantes, soit les pontons et les passerelles fabriqués par la même entreprise que celle qui avait installé les infrastructures pour les JO.


Des zones complètes et bien délimitées

Chacun des trois spots comprendra des zones de baignade, mais aussi des vestiaires, des douches et des zones de rangement, afin de rendre l’expérience la plus agréable possible pour tous les Parisiens suffisamment braves pour aller voir si des requins se cachent dans la Seine alors que les grosses chaleurs estivales prendront d'assaut la capitale. Reste cependant à savoir si ces derniers seront au rendez-vous, alors que la qualité de l’eau laisse encore à désirer au sein de la capitale… L’occasion pour certains de se lancer dans la pêche au moule quand même ?


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