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Une énorme collecte pour recycler les sapins dans Paris

Publié le 2 janvier 2019 à 12h20

Modifié le 2 janvier 2019 à 12h31

par Sarah Leris

Ton sapin perd ses épines, et tu pensais le jeter à la poubelle d’ici peu. Et si tu le recyclais, plutôt ?


On doit cette initiative à la Ville de Paris qui souhaite éviter de se retrouver avec des centaines de sapins sur les trottoirs, prêts à être embarqués par les camions poubelles. Parce qu’en 2019, on met l’accent sur le recyclage ! Ce sont donc 127 points de collecte de sapins qui sont mis à disponibilité des Parisiens pendant tout le mois de janvier.

Et si en 2019 on prenait de vraies bonnes résolutions pour l’environnement ? Depuis 2007, la Ville de Paris propose des points de collecte, mais ils n’avaient jamais été aussi nombreux que cette année. Dans des jardins, des parcs ou des zones délimitées dans la rue, ils sont partout dans la capitale et permettent aux services de recyclage de Paris de retrouver nos sapins et de leur offrir une seconde vie.

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Ainsi, les sapins sont broyés sur place et transformés en broyat, qui sert de paillage sur les sentiers et au pied des arbres. Un bon moyen de lutter de manière écolo et zéro déchet contre l’apparition des herbes folles et de favoriser le développement de la biodiversité en limitant l’évaporation de l’eau du sol. Tout ça avec nos sapins que l’on pensait bons pour la poubelle !


Trouve un lieu pour recycler ton sapin

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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