Cela fait près d'un mois que les mesures sanitaires imposées par le gouvernement ont été mises en place et que, dans la foulée, une grande partie des Français ont dû s'arrêter de travailler. Alors qu'une partie du pays peut compter sur les aides gouvernementales, une autre – majoritairement constituée d'entrepreneurs et de professions libérales – est en grand danger, souvent confrontée à des charges colossales. Dûrement touchés par cette crise sanitaire, huit hôteliers ont décidé d'exprimer leur colère... à poil !
Un secteur en danger
« Un seul client a réservé depuis la mi-mars. Tous les autres ont annulé. Je suis déjà dans le rouge et les prélèvements continuent de tomber… », confie Pascal Michel, l'un des hôteliers, à nos confrères du Parisien. En effet, le secteur du tourisme – comme beaucoup d'autres – souffre de cette crise sanitaire et de ces mesures de confinement qui, semble-t-il, se prolongeront encore un bon bout de temps.
« Je réalise 75 % de mon chiffre d'affaires en cinq mois, après Pâques. Sans cette trésorerie, je ne pourrai jamais payer les charges de l'année », ajoute Frédéric Lelong, un autre hôtelier. Début 2018, on recensait près de 18 000 établissements hôteliers à travers la France et autant d'appels à l'aide en ce printemps 2020.
"On s'est mis à nu parce qu'on peut réellement tout perdre"
Alors pour tenter de sauver leurs établissements, huit hôteliers ont lancé le hashtag #Assurez-nus, un mouvement solidaire où ils posent nus pour interpeler les assurances et les banques. L'idée ? Les aider à couvrir leurs pertes d’exploitation ainsi que différer les remboursements de leurs prêts d’une année en requalifiant la crise sanitaire en "catastrophe naturelle". « Ça peut faire sourire mais on s'est mis à nu parce qu'on peut réellement tout perdre », résume Frédéric Lelong.
© Facebook Assurez-nus
N'hésitez pas à soutenir ce mouvement insolite en signant leur pétition en ligne !