Dans un « contexte épidémique favorable, marqué par une très faible circulation virale en France métropolitaine et en outre-mer », la Direction Générale de la Santé a annoncé samedi dernier plusieurs changements et assouplissements des mesures de la lutte anti-Covid. À partir du 1er février, l'isolement systématique des cas positifs ou encore les arrêts de travail dérogatoires ne seront plus requis. Dans son communiqué, la Direction générale de la Santé évoque « des stratégies similaires dans l’ensemble des pays européens ».
Fin de l’isolement systématique
L'isolement systématique des cas positifs ne sera plus requis à partir de mercredi prochain. Peu appliquées en pratique, le texte précise que ces précautions restent néanmoins « fortement recommandées ». De même, les personnes cas contact asymptomatiques n'auront plus besoin de se faire tester.
🔴 Gros allègement des règles #Covid19 à partir du 1er février :
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) January 28, 2023
• fin de l'isolement censé être obligatoire en cas de test positif
• fin du test requis si on est cas contact et asymptomatique
Ce sera simplement "recommandé".
(Annonces du ministère de la Santé)
1/n pic.twitter.com/ay2ZswByAY
Fin des arrêts maladie sans délai de carence
Pour ce 2e grand changement, la Direction Générale de la Santé a annoncé la fin des arrêts de travail dérogatoires sans jour de carence pour les personnes testées positives. Créé au début de la crise sanitaire « afin de limiter la propagation de l’épidémie », ce dispositif devait initialement être supprimé « au plus tard » à la fin de l'année 2023, mais le gouvernement a décidé d'avancer son retrait.
Fin du suivi des cas contacts
Le suivi des cas contacts via le téléservice "Contact Covid" géré par l'Assurance maladie, va cesser définitivement à compter du 1er février. Aussi, l'enregistrement des résultats de tests positifs dans le fichier informatique SI-DEP sera désormais « conditionné au recueil préalable du consentement des personnes concernées », jusqu'à l'arrêt de cet outil de suivi de l'épidémie, prévu fin juin.