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Covid-19 : des queues à rallonge devant les labos de Paris

undefined undefined 1 septembre 2020 undefined 12h39

undefined undefined 2 septembre 2020 undefined 12h56

Lisa B

Lundi 31 août, laboratoire rue du Delta : « J’attends depuis plus d’une heure », lance un premier patient, tandis qu’un autre certifie se tourner les pouces dans la queue depuis près de deux heures… « Si seulement ce n’était qu’ici que la queue était longue, mais j’ai appelé plusieurs labos et c’est partout le bordel ! Certains attendent même 3 heures ». Les Parisiens font preuve de patience, mais les minutes paraissent durer des heures quand on attend de subir un frotti dans le nez.


Des queues interminables, du stress du côté du personnel soignant, de l'anxiété du côté des patients

Depuis la fin de l’été, les laboratoires d’analyses sont plus que jamais débordés par les demandes de test de dépistage ; « et c’est pas comme si on avait le choix… aussi bien pour le travail que pour nos vieux, on a besoin de s’assurer qu’on est bel et bien négatifs », nous raconte un jeune homme aux airs anxieux. 

Les files d’attente semblant interminables, certains labos de Paris ont dû installer des comptoirs dédiés aux tests PCR et ont même embauché des agents de sécurité pour maîtriser les foules agglutinées sur le trottoir : ironie du sort ? D’autres laboratoires ont quant à eux décidé de procéder uniquement sur rendez-vous ; « Ça permet d'éviter les queues et les contacts avec les autres patients », explique Frédérique Merle, du laboratoire CMETE, dans le IIe arrondissement au journal Le Figaro.

Une fois à l’intérieur du laboratoire, la queue continue. Dans une salle d’attente ou debout si tous les sièges sont occupés (avec une certaine distance entre, évidemment), il faut encore un peu s’armer de patience. Jusqu’au moment venu : hallelujah, ENFIN, l’heure du frotti dans la narine a sonné. Un test qui ne dure que 30 secondes, et qui n’est pas douloureux s’il est effectué avec calme. Néanmoins, difficile pour le personnel médical de gérer le stress et la fatigue face à toute cette affluence qui donne pour beaucoup le vertige. Sans compter que l’affluence ne devrait pas se réduire sur le long terme, puisque le gouvernement a prédit une montée des demandes de test : un million par semaine contre 800 000 à ce jour.

Courage à tous pour cette rentrée sur les chapeaux de roues, et n’oubliez pas : patience est mère de vertu !