Olivier Véran était invité ce jeudi sur RTL afin de parler du calendrier de sortie de crise sanitaire en France. Si le nombre de contaminations quotidiennes reste inquiétant, le ministre de la Santé est assez optimiste pour cette prochaine sortie de confinement et reprend les paroles d’ Emmanuel Macron : « L'effort que nous faisons actuellement va payer et nous permettra de passer cette troisième vague épidémique. [...] De l'autre côté de la vague, nous reprendrons progressivement davantage de libertés que ce nous connaissons aujourd'hui. »
Lors de son allocution télévisée du 31 mars, le président de la République avait évoqué la date de la "mi-mai" pour une réouverture des « lieux de rencontre, de culture, de restaurants et cafés ». Ce matin à la radio, le ministre de la Santé a fait le lien avec le premier déconfinement progressif du 11 mai 2020, où les lieux publics avaient ouvert à nouveau. Il ajoute que l’été dernier, les Français.e.s se posaient des questions sur la possibilité d’accueillir jusqu’à 5 000 personnes dans un lieu public, « signe que les gens avaient retrouvé une vie à laquelle ils aspiraient légitimement ».
🗣️ "Il nous faudra attendre quelques mois encore pour vérifier qu'il n'y a pas un nouveau variant, une nouvelle vague épidémique et que la protection conférée par la #vaccination est bien solide et durable", affirme @olivierveran - @VenturaAlba #RTLMatin 👇 pic.twitter.com/0OQOGc3c2D
— RTL France (@RTLFrance) April 9, 2021
« Un retour à la normale pas avant l’automne »
Les épidémiologistes, eux, sont moins optimistes pour ce qui est de l'évolution de l’épidémie en France. Ils pensent notamment aux nouveaux variants ou aux nouvelles vagues qui pourraient faire leur apparition ces prochains mois. Pour l'Institut Pasteur, la possibilité d'un « retour à la normale » serait possible à l'automne, dans la condition d’avoir 90% des adultes vaccinés.
Aujourd’hui, la France comptabilisait 10 millions de Français.es primo-vacciné.e.s contre la Covid-19, ce qui représente une avance d’une semaine sur l’objectif fixé par le Premier ministre. D’ici la mi-mai, ce serait le double qui bénéficierait d’une première dose de vaccin – selon les objectifs gouvernementaux.