Depuis plusieurs jours, la France qui était jusqu’à présent épargnée, voit ses indicateurs repartir à la hausse. Le taux d’incidence de 52% en une semaine est désormais de 98, soit deux fois supérieur au seuil d’alerte. "Si on ne change rien, on va se retrouver avec 30 000 à 40 000 cas au 15 décembre", soit presque le double de l'année dernière à la même période, alerte William Dab, ancien directeur général de la Santé au Parisien.
Limiter les dégâts sur le système hospitalier
À partir du 15 décembre, les plus de 65 ans devront recevoir une dose de rappel s'ils veulent garder leur pass sanitaire. La campagne de rappel sera également ouverte aux 50-64 ans dès le début du mois prochain. Mais le vaccin sera-t-il suffisant pour passer des fêtes quasi-normales ? “Le virus va de toute façon circuler, on ne peut pas faire autrement. Les territoires qui n'ont pas été trop impactés par les précédentes vagues vont l'être davantage maintenant. L'enjeu, c'est de limiter les dégâts sur le système hospitalier, et c'est la stratégie adoptée par les autorités depuis environ huit mois”, affirme Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière à Paris, à nos confrères de L’Express.
Avec la reprise de l'épidémie, des scientifiques appellent à "revenir" sur la fin de la gratuité des tests pour tous.
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) November 15, 2021
"Ce n'est pas à l'ordre du jour", répond le ministère de la Santé, même s'il n'y a pas eu de rebond des primo-injections. #Covid19
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“Il est possible que Noël ne soit pas difficile à cause du Covid mais à cause de la grippe. Il y a cette année un vrai risque d’épidémie grippale. Il n'y en a pas eu les deux dernières années donc les gens l'ont oubliée”, ajoute Eric Caumes. La conjonction de ces trois phénomènes, le Covid, la grippe et les soucis dans les hôpitaux, fait qu'il peut y avoir des problèmes ces prochaines semaines. Vous voilà prévenus.