Imaginez une seconde : prendre le métro pour charbonner toute la semaine et rester enfermé... tout le week-end ! C'est l'une des pistes qui est désormais sérieusement envisagée à Paris pour freiner la propagation de l'épidémie.
Mais quand diable cela va-t-il s'arrêter ? Probablement pas ce mois-ci, ni le prochain. Alors que l'épidémie de COVID-19 ne cesse de progresser en Île-de-France, un nouveau Conseil de dDéfense doit notamment se prononcer ce mercredi 3 mars sur le sort des Parisien.ne.s. Coup d'œil sur les 3 restrictions envisagées pour endiguer la maladie.
Un confinement le week-end
Jeudi dernier, Jean Castex indiquait que plusieurs départements – dont la région Île-de-France – étaient placés en vigilance renforcée, ce qui signifie qu'en fonction de l'évolution de l'épidémie Paris pouvait faire l'objet de nouvelles restrictions. L'une des plus rudes est certainement le confinement le week-end qui viendrait s'ajouter au couvre-feu existant.Jugée « difficile, dure voire inhumaine » par la maire de Paris, cette mesure est pourtant déjà imposée dans plusieurs régions de France et Paris semble sur le point de basculer...
Abonne-toi à la newsletter pour rester connecté !
L'interdiction de la consommation d'alcool sur la voie publique
Moins douloureuse (quoique), l'interdiction de la consommation d'alcool sur la voie publique est elle aussi sur la table. L'idée ? Empêcher les rassemblements de parisiens en manque de soleil et d'interractions sociales, notamment sur les quais. Il serait même envisagé de les fermer au public ; une foule que l'on ferait finalement que déplacer dans les parcs, les jardins, la rue et les commerces. On peut également se demander pourquoi il est toujours possible de s’entasser dans un métro bondé mais pas de chiller à l'air libre en respectant les gestes barrières.
Une baisse de la jauge de fréquentation des commerces
Limiter le flux de personnes dans les commerces est également l'un des enjeux importants de la capitale. Aujourd'hui, les commerces de plus de 400m2 ne peuvent accueillir qu'un client pour 10m2 – pour les autres ce seuil est fixé à 8m2. Une jauge qui pourrait être réduite d'avantage dans les jours avenirs.
Pour Anne Hidalgo, la solution réside dans un confinement stricte de la capitale durant 3 semaines mais Jean Castex a indiqué n'y être pas favorable. Si reconfinement il y a, Valérie Peceresse réclame que les marchés en plein air et les lieux de culte restent ouverts. YOU-PI.
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.