À l’heure de l’été et des départs en vacances, le dilemme de la crème solaire revient toujours. Laquelle choisir, laquelle nous protègera le mieux ? La quelle est la plus respectueuse de l’environnement ? Et laquelle éviter ?
Lorsqu’on n’a pas de doctorat en dermatologie, on ne sait plus trop où donner de la tête… Pour être sûr de faire le bon choix, ou surtout ne pas se tromper, nous avons posé quelques questions au docteur Jean-Jacques Stene, dermatologue.
Comment peut-on bien choisir sa crème solaire ?
Le choix va principalement dépendre du type de peau. Une personne ayant la peau sensible ou sujette aux allergies solaires se doit d’utiliser un produit doté d’un très haut niveau de protection contre les rayons UVA et UVB.
Que sont les UVA et UVB ?
Ils correspondent à de la lumière non visible. Les UVA sont principalement responsables de taches pigmentaires et du vieillissement de la peau, responsables de l’apparition de cancers cutanés. Les UVB pénètrent moins profondément dans le derme, mais sont responsables des coups de soleil, brulures, et donc de la majorité des cancers de la peau.
Quelle protection minimum ?
Les peaux claires sont d’autant plus sensibles aux UVB. C’est pourquoi il convient de les préserver avec un indice de protection élevé, voire très élevé. Nous conseillons un SPF 50+ à la moindre exposition. D’autre part, les peaux plus foncées sont naturellement mieux protégées : elles peuvent donc se contenter d’un SPF 30, dans des conditions d’ensoleillement modérées.
Une fois que nous savons tout ça, comment savoir quelle crème est une "bonne crème solaire" ?
La "bonne crème solaire" est celle qui offre à la fois un bon indice de protection contre les UVB (indice SPF), et un indice suffisant pour les UVA (indice PPD).
Combien doit-on débourser pour une crème solaire efficace ?
Le prix d’une crème solaire de qualité tourne autour des 20 € en pharmacie.
Pour finir, que doit-on penser des crèmes solaire dites bio ?
Elles ne sont pas une fin en soi. De plus en plus de crèmes solaires dites classiques sont respectueuses de l’environnement, et bannissent les filtres potentiellement toxiques pour les coraux et autres vies sous-marines.