Amiante, gravats, ferraille, plomb ou encore cyanure, voilà entre autres, les déchets polluants, voire très toxiques, accumulés dans le parc des Hautes-Bruyères à Villejuif, dans le Val-de-Marne. Au total, il y aurait au moins 50 000 m3 de déchets en plein air, d’après les informations du Parisien. Mais, comment ça se fait ? Toujours selon les informations du Parisien et selon les propos de Pierre Garzon, maire de Villejuif, le site aurait été pris d’assaut par des personnes Roms et Moldaves. Ces dernières auraient en effet, profité de la suppression de la ligne gardiennage, exécutée “dans le cadre des économies demandées aux chantiers du Grand Paris Express”, pour venir s’y installer et entreprendre une “activité de décharge illégale”.
Une décharge à ciel ouvert qui inquiète
Et si les squatteurs ont été évacués en juin 2021, ce n’est pas pour autant que le site a connu une transformation, ce qui a provoqué la frustration et l’énervement des élus locaux, à l’instar de Pierre Garzon, maire de Villejuif, mais également de Vincent Jeanbrun, maire de l’Haÿ-les-Roses et conseiller régional ou encore de Michel Leprêtre, le président de l’agglomération Grand Orly Seine Bièvre, pour ne citer qu’eux. Leur peur ? Notamment que les particules toxiques, viennent s’infiltrer dans la terre et polluent la Bièvre en attendant qu’elles soient retirées du site. Face à une situation stagnante et préoccupante, les élus ont décidé d’attaquer l’Etat en justice pour “exiger la dépollution des lieux et sa remise en état”. Ils sont soutenus par Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement. Le coût d’un tel chantier devrait s’élever entre 15 et 20 millions d’euros, seulement pour la dépollution du site.

