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Déconfinement : la calendrier et conditions des réouvertures précisés !

Publié le 11 mai 2021 à 15h00

Modifié le 11 mai 2021 à 15h39

par Agathe S

On vous fait un récap détaillé de ce qui rouvre ou non, quand, et comment. C’est parti !

Bars et restos

  • 19 mai : Ouverture des terrasses, à 50% de leur capacité, et à 6 à table maximum !
  • 9 juin : Terrasses ouvertes à 100% et ouverture des salles intérieures à 50%. Le service au bar debout est interdit !
  • 30 juin : Réouverture totale des bars et restos, mais la consommation debout au bar reste interdite.

Commerces

  • 19 mai : Ouverture des commerces, avec une jauge imposée de 8m2 par client. Tout naturellement, si le magasin fait 8m2 ou moins, un seul client à la fois sera accepté.
  • 9 juin : Fini les 8m2, la jauge passe à 4m2 par personne.
  • 30 juin : Il n’y a plus de jauge dans les commerces.

Cinés, théâtres, salle de spectacle...

  • 19 mai : Les salles rouvrent à 35% de leur capacité, et accueillent au maximum 800 personnes.
  • 9 juin : Les salles peuvent désormais accueillir 65% de leur capacité, et accueillent jusqu’à 5 000 personnes. Pour tous les évènements accueillants 1000 personnes et plus, le pass sanitaire sera requis.
  • 30 juin : Fini les jauges, les salles peuvent réouvrir à 100%, mais le pass sanitaire reste en vigueur.

Restaurants des hôtels

  • 19 mai : Réouverture des terrasses des restos et bars d’hôtels.
  • 30 juin : Réouverture totale des restos et bars des hôtels.

Marchés 

  • 19 mai : Une jauge imposée de 8m2 par personne en intérieur et 4m2 en extérieur.
  • 9 juin : La jauge passe à 4m2 en extérieur et disparait en intérieur.
  • 30 juin : C’est fini les jauges pour les marchés !

Salons et foires

  • 9 juin : Ouverts au public avec une jauge limitée à 50% de la capacité d’accueil maximale, et nécessité de présenter un pass sanitaire pour les évènements de plus de 1000 personnes.
  • 30 juin : Fin des jauges, mais maintient du pass sanitaire.

Musées et expos

  • 19 mai : Ouverture avec une jauge de 8m2 par visiteur.
  • 9 juin : La jauge passe à 4m2.
  • 30 juin : Plus de jauge en place pour les musées et expos.

Concerts

  • 30 juin : Reprise le 30 juin, avec un pass sanitaire pour les évènements de plus de 1000 personnes.

Festivals en plein air

Debout

  • 30 juin : autorisés avec une jauge de 4m2 par personne. Le pass sanitaire est en vigueur.

Assis

  • 19 mai : 1000 personnes maximum, et la jauge maximale est fixée à 35%.
  • 9 juin : La jauge passe à 65% et la limite est fixée à 5000 personnes.
  • 30 juin : Le préfet décide de la jauge maximale.

Mariages à la mairie et cérémonies religieuses

  •  19 mai : La jauge est fixée à 1 siège sur 3.
  •  9 juin : La jauge passe à 1 siège sur 2 occupé.
  •  30 juin : Il n’y a plus de jauge.

Enterrements en extérieur

  • 19 mai : Les cérémonies sont limitées à 50 personnes.
  • 9 juin : La jauge passe à 75 personnes.
  • 30 juin : Il n’y a plus de jauge.

Rassemblements en extérieur

  • 19 mai : Les rassemblement de 10 personnes en extérieur sont autorisés.
  • 30 juin : Fin des restrictions pour les rassemblements en extérieur.

Enseignement supérieur

  • 19 mai : Les cours peuvent reprendre avec une jauge de 50%.mai
  • Septembre : Une réouverture totale des universités est prévue.

Salles de sport et piscines couvertes

  • 19 mai : La réouverture ne s’adresse qu’aux personnes prioritaires, aux mineurs dans le cadre scolaire, et/ou extra scolaire. La jauge est limitée à 35% de la capacité d’accueil, avec un maximum de 800 personnes.
  • 9 juin : Réouverture au public, à 50% des capacités des salles.
  • 30 juin : Fin des restrictions.

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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