Que vont devenir les stades olympiques une fois démontés ?

undefined 6 septembre 2024 undefined 17h30

Clémence Varène

Voilà plus de 7 ans maintenant que la capitale se préparait à accueillir les Jeux de Paris 2024. Et une chose est sûre, ce temps a été employé à bon escient. La capitale s’est métamorphosée, grâce à une ambiance exceptionnelle, et à des lieux d’épreuve à couper le souffle. Et si la plupart d’entre eux étaient préexistants (environ 95%), certains ont été créés pour l’occasion, ou très fortement modifiés, par exemple pour y intégrer des piscines olympiques, au hasard. Seulement, voilà, il paraît compliqué de garder un stade de beach-volley en plein Paris jusqu’à la fin des temps. Quel avenir alors pour toutes ces infrastructures ?


Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme

Entre les carrières d’équitation du château de Versailles, le beach-volley au pied de la tour Eiffel, et l’immense piscine de Léon Marchand à la Défense Arena, les lieux d’épreuve des JO nous ont tous éblouis, les uns après les autres. Pourtant, comme toutes les bonnes choses ont une fin, il va falloir leur dire au revoir, et ce dès la fin de la semaine. Mais alors que vont devenir ces endroits devenus historiques ?

Eh bien pour la plupart, ils seront tout simplement démontés, mais, rassurez-vous, leurs matières premières seront réutilisées ailleurs. Ainsi, le sable du terrain de beach-volley sera redistribué sur d’autres sites de ce sport en Île-de-France. En tout, ce sont 4 terrains situés en Seine-Saint-Denis et dans les Hauts-de-Seine qui pourront en bénéficier.

De la même manière, les deux bassins installés au cœur de la Défense Arena, qui recommencera très bientôt à accueillir des matchs de rugby, seront remontés autre part. La piscine olympique de compétition se trouvera une nouvelle maison à Sevran, et celle prévue pour les échauffements sera divisée en deux bassins de 25 m, dont l’un sera reconstruit très prochainement à Bagnolet, courant 2025.


Des stades de secours

Pour ce qui est des gradins et des pistes de l’Arena Champ-de-Mars (lutte, judo, rugby-fauteuil et para-judo) et le stade de la tour Eiffel (beach-volley et ceci-foot), ils seront démontés et stockés dans un lieu qui reste à définir, afin de pouvoir resservir lors de compétitions futures en France, selon les demandes. C’est donc presque un carton plein pour le comité d’organisation des Jeux qui prônait un événement aussi peu coûteux et polluant que possible en matière d'infrastructures.

Une chose est sûre donc, d'ici à quelques jours, la capitale ne montrera plus aucune trace du passage des Jeux. En tout cas en termes de stades, puisqu’il semblerait que les anneaux olympiques présents sur la tour Eiffel et la vasque olympique du jardin des Tuileries aient vocation, eux, à devenir des incontournables dans le paysage parisien. Heureusement, parce qu’on n’était pas tout à fait prêts à passer complètement à autre chose.