Voilà donc quelques jours que le pays est concerné par une situation consternante ; alors que les librairies ne sont pas autorisées à ouvrir car considérées comme commerces non essentiels en période de confinement, les rayons livres et culture de la FNAC et des hypermarchés ont été fermés par souci d'équité. Résultat ? Les Français n'ont plus d'autre choix que de se jeter massivement sur les plateformes numériques tandis que nos commerces de proximité meurent à petit feu. Une situation à laquelle Roselyne Bachelot a tenté de remédier...
Des tarifs postaux divisés par 3 ou 4
« J’ai obtenu, nous avons obtenu, que les tarifs postaux des libraires soient considérablement diminués. Nous allons (les) diviser au moins par trois ou quatre […] ça va dépendre des envois, car si vous achetez dix livres ou un, ce ne sont pas les mêmes tarifs », a annoncé Roselyne Bachelot sur LCI. « Ces tarifs s’appliqueront à la vente de disques, de CDs et partitions, j’y suis très attachée », a-t-elle ajouté.
Favoriser le click and collect
Pour lutter contre la concurrence avec les plateformes en ligne, la ministre a également insisté sur l'importance de ne pas acheter ses livres sur ces plateformes numériques ; « Oui, Amazon se gave, à nous de ne pas les gaver », a-t-elle lâché sur la même matinale. Pour cela, Roselyne Bachelot encourage vivement le click and collect en assurant que ces ventes (à livrer et à emporter) « ne seront pas comptées pour toucher les aides (du gouvernement), c'est du bonus intégral ».
Sauvons nos librairies de quartier les bonbons !
▶ #Culture : sur la concurrence avec les plateformes en ligne, comment lutter ?
— LCI (@LCI) November 2, 2020
🗣 @R_Bachelot : "En n'allant pas sur les plateformes numérique (...) #Amazon se gave mais à nous de ne pas les gaver"
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