Alors que les Jeux paralympiques vont faire leurs débuts en France pour la toute première fois de l’histoire, Paris a tenté de mettre en œuvre des aménagements pour rendre la capitale plus inclusive et praticable pour les personnes en situation de handicap. Installations de rampes d'accès, d'ascenseurs adaptés... L’accessibilité a fait partie des points centraux du programme « Transformations Olympiques » de la Ville et « 17 quartiers “accessibilité renforcée” ont été créés et ont fait l’objet de travaux spécifiques pour faciliter l’accès de tous les publics aux services locaux », d'après l'association internationale des Maires francophones (AIMF). Mais ce n’est pas tout. Dans le cadre des JO et JP, de petits dispositifs technologiques sont rendus accessibles aux 280 000 personnes en situation de handicap attendues, tous Jeux confondus.
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Faciliter la visite de la capitale
Une trottinette électrique permettant de visiter Paris facilement lorsqu’on est en fauteuil roulant, voici l’un des dispositifs mis en œuvre par l’entreprise Omni, avec le soutien de la Ville de Paris et de l’Office de tourisme local. À partir du 28 août et jusqu’au 8 septembre, les personnes en fauteuil roulant peuvent ainsi louer ce système à trois roues intitulé « myomniTrott’ », qui permet d’atteindre jusqu’à 20 km/h, avec une autonomie de 40 kilomètres. Rendez-vous au SPOT 24, 101 quai Jacques-Chirac dans le 15e pour s’en munir. Pour aider davantage les personnes en situation de handicap à se déplacer dans la capitale, l’application Ezymob est utilisée tout au long des Jeux et même au-delà. Cette dernière permet de se faire guider depuis les transports en commun, jusqu’à l’accès PMR (personnes à mobilité réduite) du site olympique ou même à travers la capitale.
Pouvoir pleinement vivre les Jeux
Pour les personnes malvoyantes, des solutions sont également proposées. Des casques « basse vision » de l’entreprise GiveVision jouent un rôle de jumelles et permettent aux personnes ayant des problèmes de vue de voir et bonne et due forme les compétitions sportives. « Je suis malvoyant, et je ne vois rien à plus de 10 mètres. Avec ces casques, je peux distinguer les coureurs du 100 mètres depuis les tribunes », témoigne Bertrand, 59 ans, auprès de la Ville de Paris.
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