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Les Dragibus ont-ils tous le même goût ?

Publié le 12 juin 2019 à 14h37

Modifié le 12 juin 2019 à 15h50

par Morgane Espagnet

On ne pouvait pas passer à côté de cette info. Avec un nom comme le nôtre, il fallait mener l’enquête pour vous dévoiler la vérité...

Depuis la cour de récré, les avis se divisent. Même au sein de la rédac’, il y a débat entre ceux qui pensent que les Dragibus ont tous le même goût (non mais quelle idée franchement) et ceux qui affirment que chaque petite bille colorée à un goût bien particulier. Mais en réalité, il existe une troisième hypothèse : celle selon laquelle les couleurs et les goûts sont le fruit du hasard. Grosso modo, un Dragibus rouge n’aura pas toujours le même goût. Il pourra avoir le goût du bleu, du vert ou encore du jaune.

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Pour (enfin) obtenir une réponse, il suffit de se rendre sur le site Haribo. A la question « est-ce que les Dragibus ont-ils le même goût ? », la marque répond : « Dragibus et Dragibus Soft c’est un jeu de couleurs et de goûts pour que chaque bonbon soit une surprise. Une même couleur peut contenir plusieurs goûts comme un goût peut correspondre à plusieurs couleurs. Quoi qu’il en soit : les 6 couleurs originales (jaune, vert, bleu, noir, rouge, rose) conservent les mêmes arômes uniques et inimitables depuis leur création, ce pourquoi ils sont si reconnaissables ». Une réponse plutôt floue car elle donne raison aux deux hypothèses. 

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Quoi qu’il en soit, les Dragibus n’ont pas tous le même goût ! Selon Libération « Jusqu’en 2013, la réponse sur le site de Haribo était pourtant formulée de manière plus simple. A la question, "les Dragibus ont-ils tous le même goût ?", il était répondu : "chaque couleur est associée à un arôme". Ce qui était nettement plus intelligible ».

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Contacté par CheckNews, Virginie Le Roch, responsable du brand management chez Haribo expliquait que la confusion est entretenue à des fins marketing tout en affirmant que « chaque couleur est effectivement associée à un goût ». Après, il va de soi que les meilleurs restent ceux de couleur noir et qu’il faut brûler les bleus. Et les verts aussi…

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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