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10 murs parisiens où le houblon va pousser au printemps

Publié le 19 février 2018 à 14h58

Modifié le 20 février 2018 à 10h01

par Camille H

Dès le printemps prochain, Paris sera peut-être en passe de devenir la nouvelle capitale de la bière. Eh oui, dix sites parisiens vont accueillir des plants de houblon, pour le plus grand plaisir des bierophiles en herbe. Paris se met au vert et ton foie voit déjà rouge...


Au total, c'est 1 km de murs de houblon qui seront plantés aux quatre coins de la ville dans l’espace public et à l’intérieur d’équipements municipaux. Le première récolte de cette plante herbacée vivace grimpante qui permet de fabriquer de la bière se fera dès le mois de septembre. Suite au premier appel à projets "houblon" lancé en novembre dernier par la Mairie de Paris, 10 sites de la capitale vont participer à l'opération. A travers cette initiative, la ville de Paris « continue de soutenir la filière brassicole comme elle a pu le faire à travers son partenariat avec les Brasseurs de France qui a permis le brassage au Chai de Bercy de houblon et d’orge cultivés dans le bois de Vincennes, tout au long du mois de novembre. ». Au total, c'est quand même 86 000 litres de bière qui pourront être brassés grâce à ces murs de houblon.

« Le développement d’une agriculture urbaine productive et respectueuse de l’environnement est nécessaire, tant pour la création d’emplois locaux que pour l’adaptation de la ville au changement climatique. Paris continue ainsi d’innover en installant de nouveaux agriculteurs urbains qui pourront approvisionner les nombreuses brasseries professionnelles ou amateurs parisiennes », explique Pénélope Komitès, adjointe à la maire chargée des Espaces verts, de la Nature en ville, de la Biodiversité, de l'Agriculture urbaine et des Affaires funéraires (classe comme titre à balancer en soirée).

Le 15 février dernier, le jury composé d’élus et d’experts a annoncé les 8 lauréats : murs d'écoles, centres sportifs et façades parisiennes verront les plantes grimpantes de houblon les investir ; et elles pourront atteindre jusqu'à 10 mètres de hauteur. La ville plantera quant à elle deux sites pour participer à cette action de végétalisation de la capitale. Voici une petite carte façon Bonbon pour savoir où vous croiserez des murs de houblon à Paris. En tout cas, ça promet un beau brassage...

Carte des 8 emplacements lauréats où le houblon poussera à Paris :

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié aujourd'hui à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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