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Le déroulé de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en 5 points clés

Publié le 25 juillet 2024 à 13h00

Modifié le 26 juillet 2024 à 14h59

par Flora Gendrault

© Paris 2024

J-2. La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, qui se déroule ce vendredi sur la Seine, sonnera officiellement le début de la compétition. Horaires, programme, esprit : on vous dit tout de l’événement sur lequel tous les regards seront rivés. 

Une cérémonie hors stade pour la première fois dans l’histoire des JO qui s’annonce grandioses. Dans deux jours, une ribambelle de bateaux prendront la Seine pour faire vibrer le monde entier. Voici le programme détaillé d’une soirée aux couleurs du sport et de l’olympisme. 


1. Quatre heures de spectacle au fil de l’eau… 

La parade fluviale prévue sur la Seine, dont le coup d’envoi sera lancé à 19h30, durera près de quatre heures. Le départ aura lieu au niveau du pont d’Austerlitz et les bateaux suivront un itinéraire défini à l’avance. L’arrivée aura lieu à 21h50 au pont d’Iéna, près de l’esplanade du Trocadéro. Étant donné que le spectacle est mouvant, ou plutôt flottant, 80 écrans géants ont été installés tout au long du parcours pour permettre de suivre l’entièreté de la cérémonie aux personnes présentes (au nombre de 326 000, rien que ça). 

Les délégations passeront devant plusieurs monuments emblématiques de la capitale : la cathédrale Notre-Dame, l’Hôtel de Ville, le Louvre, les Tuileries, les Invalides, le Grand Palais et la Tour Eiffel. « Le spectacle comporte douze tableaux et s’appuie sur tous les emblèmes de la ville et les sens qu’ils produisent », dévoile au journal Le Monde le metteur en scène Thomas Jolly, designé pour imaginer la cérémonie avec l'aide de l’historien Patrick Boucheron, la scénariste Fanny Herrero, la romancière Leïla Slimani et l’auteur de théâtre Damien Gabriac. 


2. … Et de l’air 

Impossible de savoir ce que nous réserve la patrouille de France, toutefois, il semblerait que le spectacle ne se déroule pas uniquement sur les flots, et prenne de la hauteur. Il est déjà annoncé que l’espace aérien de la capitale sera fermé pendant près de 6 heures, sauf pour certains appareils. Plusieurs animations pourraient ainsi se déployer dans les airs, comme lors de l’arrivée de la flamme olympique en France, le 8 mai dernier, à Marseille.


3. 85 bateaux pour animer le show 

Pour participer au spectacle imaginé par Thomas Jolly et ses acolytes, 6 000 à 7 000 athlètes seront présents (ils sont 10 500 au total à concourir pour les JO), répartis sur les 85 bateaux qui sillonneront la Seine. Le défilé des athlètes et officiels débutera à 20h24 précisément. Le navire de la délégation grecque devrait être le premier à s’élancer, à une vitesse de 9 km/h. Environ 42 minutes seront nécessaires à chaque embarcation pour rejoindre le point d’arrivée. 


4. Gaga, Céline, Aya et Juliette Armanet pour casser la voix   

Leurs noms auront été tenus secrets jusqu'au dernier moment, mais à 48h des festivités, le charme est rompu et nous connaissons désormais la programmation 100% féminine qui performera lors de la cérémonie. D'abord, l’iconique Céline Dion chantera l’incroyable “Hymne à l’amour” d’Edith Piaf. Lady Gaga a également été confirmée, mais le suspens reste entier quant aux titres interprétés par la star de la pop.

Aya Nakamura, premier nom à être sorti, chantera quant à elle “For me formidable” et “La Bohème” depuis le pont des Arts, faisant honneur au très grand Charles Aznavour, ainsi que deux de ses titres à elle. Enfin, pour compléter ce tableau idyllique, la sublime voix de Juliette Armanet offrira une revisite de la chanson culte de John Lennon, “Imagine”, accompagnée en piano/voix par le virtuose des temps modernes Sofiane Pamart.


5. Une série de rites à respecter 

Certains moments marquants sont inhérents aux cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques, puisqu’inscrits dans le protocole. La règle 55 de la Charte Olympique commande par exemple au chef de l’État du pays hôte de prononcer un discours, et impose également une interprétation de l’hymne nationale du pays, un lâcher symbolique de colombes, l'interprétation de l'hymne olympique avec l'entrée et le lever du drapeau olympique, ou encore la dernière étape du relais de la flamme olympique et l'allumage de la vasque olympique. 

S'agissant de l’ordre dans lequel ces rites interviendront, nous sommes encore dans le flou, à l’exception de l’allumage de la vasque, prévu au jardin des Tuileries entre 22h30 et 23h15. Le dernier relayeur n’est pas encore connu : pressentis pour porter la torche dans son dernier souffle, Laetitia Casta, Zinédine Zidane ou encore le rappeur MC Solaar.

Pour celles et ceux qui n’auraient pas été tirés au sort, la cérémonie est retransmise en direct sur France 2, qui, dès 6 h 30, proposera une journée spéciale JO 2024. Un milliard de téléspectateurs est attendu à travers le monde. 

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

© Owen Cooper dans Adolescence - Netflix

Véritable phénomène de société depuis sa sortie mi-mars, Adolescence sera mise gratuitement à disposition des écoles secondaires du Royaume-Uni. Une décision du gouvernement afin de sensibiliser les jeunes sur les thématiques abordées dans la mini-série, allant du masculinisme au harcèlement scolaire. 

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité. 


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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