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Elyze, le Tinder de la présidentielle et l'appli la plus téléchargée du moment

Publié le 12 janvier 2022 à 10h02

Modifié le 12 janvier 2022 à 12h19

par Bérénice H

Une application simple et ludique 

Pas besoin de se créer un compte. L'application Elyze rentre direct dans le vif du sujet. On se retrouve devant un ensemble de propositions. « Instaurer un revenu étudiant de 850 euros », «  Sortir la France de l’union européenne », «  Adopter une loi de lutte contre le sexisme » . Tout y passe. Les propositions sont classées par thèmes. Le design de l’appli reprend ouvertement les codes des applis de rencontre. On swipe vers le smiley cœur si on est d’accord avec la proposition, vers le smiley croix si on ne l’est pas. Il y a également une dernière option, un smiley a l’air interrogatif vers lequel on se tourne lorsqu’on a aucun positionnement sur les relations actuelles entre la France et la Russie. Cette troisième option est un petit plus car elle permet de ne pas stigmatiser l’ignorance des participants. Car oui vous n’êtes pas obligé de savoir tout sur tout. Il faut passer 50 questions pour avoir une idée de notre sensibilité politique. Et puis Tadaaam ! On peut accéder à ses résultats : un podium de trois places avec les têtes des candidats duquel tu es le plus proche sur les 15 principaux candidats à l'élection présidentielle (déclarés ou non). Évidemment plus on répond à un grand nombre de questions, plus le test est fiable.

© L'application Elyze

Mettre en avant des idées plus que des candidats 

Une fois les résultats dévoilés on peut se rendre sur le profil des candidats et voir qui se cachait derrière chaque proposition. C’est là que l’appli prend un tournant pédagogique très prometteur. L’utilisateur se retrouve avec un condensé du programme de chaque candidat. Pour Inès, 21 ans, c’est le gros atout de l’appli : « Je ne connaissais les candidats que par des buzz vus à la télé ou sur les réseaux sociaux, je n’avais jamais eu l’occasion de lire un programme électoral ». Chaque idée est accompagnée d'une rapide explication. L'application propose aussi une présentation de chaque personnalité. Ces dernières regroupent toutes leurs mesures, ainsi que leur âge, leurs études et quelques anecdotes personnelles (leur film ou série préférée, leur rêve de jeunesse), tout en restant vigilants à "ce qu'aucun candidat ne soit favorisé". Bref, à 3 mois de la présidentielle on vous recommande cette appli qui vous mettra les idées au clair ! 

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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