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[EN IMAGES] Paris 2024 : les anneaux olympiques installés sur la tour Eiffel

Publié le 7 juin 2024 à 12h00

Modifié le 7 juin 2024 à 15h26

par Clémence Varène

Pendant plus d’une heure et demie, dans la nuit de jeudi à vendredi, deux immenses grues et une équipe d’une trentaine de personnes (grutistes et cordistes) se sont activées avec minutie pour ériger les 5 immenses anneaux entre le premier et le deuxième étage de la tour Eiffel, un peu avant 1h du matin. Une opération d’envergure, qui n’a pas manqué d’impressionner les touristes et les Parisiens de passage dans le coin.


Une structure gigantesque

L’immense construction, qui mesure 13 mètres de haut, plus de 29 mètres de large, et dont les anneaux mesurent chacun 9 mètres de diamètre, est arrivée à bon port. Elle est dorénavant suspendue sur la Dame de fer, face à la Seine, où elle trônera en toile de fond pour la cérémonie d’ouverture, durant laquelle sont attendus environ 180 bateaux. Les anneaux resteront ensuite en poste jusqu’à la fin des JO et des Jeux paralympiques, et c’est devant eux que défileront les athlètes médaillés.

Construits par la société ArcelorMittal, constitués à 100% d'acier recyclé, ces immenses anneaux seront éclairés en blanc chaque nuit grâce à plus de 100 000 LED, qui devraient être installés par des cordistes ce vendredi matin. Plus grands que ceux installés lors des Jeux de Londres sur le Tower Bridges, ils ont nécessité un très gros travail pour être érigés à la bonne hauteur, de manière équilibrée, après plus de 2 ans de recherche et de conception pour aboutir à la forme et au poids parfait.

Une ascension qui s’est déroulée sous les yeux de la petite foule amassée en bas du monument, qui a sûrement été parcourue d’un petit frisson à la fin de l’opération. Il faut dire que ce symbole mythique des JO, exposé à chaque édition sur un bâtiment représentatif de la ville d'accueil, est tout de même assez impressionnant. Allez, sortez vos appareils, c’est le moment de tenter vos meilleurs clichés !

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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