L’enquête de Society sur Xavier Dupont de Ligonnès bientôt adaptée en série

Si on a passé l’été à dévorer l’enquête de Society sur ce bon vieux Xavier Dupont de Ligonnès, notre appétit pour les faits divers n’est toujours pas assouvi et Franck Annese l’a bien compris. Le patron de So Press s’associe à la boite de prod' Federation Entertainment pour adapter l’enquête à l’écran, sous forme de série télé.

Celle-ci restera fidèle à l’enquête, assure Franck Annese au micro de France Inter. « On va être hyper impliqués pour qu’on soit garants de l’éthique et de la déontologie de l’adaptation ». Pour patienter, il te reste à jeter ton dévolu sur le livre tout juste paru. Et un jour peut-être répondre à la question ultime : mais où est donc passé Xavier Dupont de Ligonnès ?

L’Épicerie Le Caire porte bien son nom : on y entre comme on entrerait dans un souk silencieux, à mille lieues du tumulte de la rue de Belleville. Sur les étagères : des montagnes d’épices, des sacs de fruits secs, des bocaux d’olives charnues, des herbes séchées, des flacons d’eau de fleur d’oranger, des conserves introuvables ailleurs. Tout semble venu d’un ailleurs à portée de main. Et tout, ou presque, est cuisiné, préparé, ou sélectionné par Adel, avec cette précision des passionnés qui ne laissent rien au hasard.

Adel, l'âme de l'épicerie

Adel, c’est l’âme de l’épicerie. Né au Caire, arrivé à Paris dans les années 90, il a d’abord travaillé dans la restauration avant d’ouvrir sa propre échoppe, avec l’envie de "faire vivre ici ce qu’il n’arrivait pas à trouver ailleurs". Discret mais chaleureux, précis sans être pédant, il connaît ses produits mieux que personne. Ce qu’il aime par-dessus tout ? Les échanges, les conseils improvisés, les habitués qui entrent pour une bouteille de mélasse et ressortent avec une recette de foul mesdames dans la poche. Son épicerie, c’est un peu sa maison, et tous ceux qui y passent sont, d’une certaine manière, ses invités.

Pour un panier rempli de bonnes choses

Ici, pas de folklore mais des falafels égyptiens maison, des ftayers aux épinards encore tièdes, une crème d’artichaut délicate et soyeuse, du tarama, des mana’ich au zaatar que l’on emporte en pensant déjà à revenir. L’odeur du cumin flotte dans l’air, mêlée à celle réconfortante du pain chaud. On entre pour un paquet de pistaches, on ressort avec des dizaines de sachets d’épices et, souvent, le cœur un peu plus léger. 

L’épicerie s’inscrit dans le tissu intime de Belleville, ce quartier où les cuisines se croisent, s’entrelacent, se répondent. Loin des enseignes standardisées, Le Caire rappelle qu’il existe encore, à Paris, des commerces de passion, de transmission, de mémoire. Des lieux où l’on vend bien plus que des produits : une manière d’être au monde, humble et généreuse.

Épicerie Le Caire
60 rue de Belleville – 19e
Du mardi au dimanche – 10h30 à 21h
06 10 81 35 48