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Éruption aux Canaries : un nuage de gaz et des risques de pluies acides arrivent sur la France

Publié le 23 septembre 2021 à 12h05

Modifié le 23 septembre 2021 à 12h32

par Kitty de la Fontaine au Roi

Le Cumbre Vieja, volcan des îles Canaries, est entré en éruption depuis le 19 septembre, provoquant une coulée de lave, des colonnes de fumées noires de plusieurs centaines de mètres de haut et des cendres en suspension. Selon le dernier bilan fourni par le système européen de mesures géospatiales Copernicus, 154 hectares de terrain et 320 bâtiments ont été détruits par la lave, dont de nombreuses habitations abandonnées par leurs habitants.

Selon l'Institut volcanologique des Canaries, l'éruption du Cumbre Viella pourrait durer entre 24 et 84 jours et entre 6 000 et 11 500 tonnes de dioxyde de soufre sont recrachées tous les jours dans l'atmosphère.

 
Un risque de pluies acides ce week-end

« Ce nuage de fumée n'est pas sans conséquence puisque le soufre réagit avec la vapeur d'eau présente dans le ciel et cela donne de l'acide sulfurique, c'est ce qui crée généralement des pluies acides », explique Christophe Person, spécialiste météo à BFMTV. Avec le risque d'orages et de pluie ce weekend, des « pluies acides » pourraient ainsi tomber sur la France. Ce polluant provoquerait notamment « des irritations des muqueuses et de la peau », et des gènes respiratoires comme de la toux. À vos masques ! 

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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