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Une femme transgenre va tenter sa chance au concours Miss France

Publié le 19 mai 2022 à 14h33

Modifié le 19 mai 2022 à 17h59

par Carla Kulczak

Cette année, le concours Miss France a des envies de changements et pourrait élargir ses critères de sélection. En effet, Sylvie Tellier avait annoncé en 2019 qu’elle accepterait la participation des femmes transgenres au concours de beauté. « Si une jeune femme transexuelle se présente à Miss France et que le public l’élit, on ne s’y opposera pas, parce que nous suivons le choix du public », avait-elle affirmé.

Miss Paris 2022 ?

Elle s’appelle Andréa Furet, a 19 ans et elle va tenter sa chance au concours Miss France cette année puisqu’elle aimerait être élue Miss Paris 2022. Et figurez-vous qu'elle n’est pas totalement inconnue du grand public puisqu’elle a joué dans le téléfilm « Il est elle » sur TF1 qui abordait le sujet de la transidentité. Au départ, elles étaient 158 jeunes femmes à candidater pour le titre tant convoîté de Miss Paris 2022, et Andréa Furet fait désormais 12 finalistes.

Il lui reste deux élections à passer avant pour pouvoir décrocher le titre de Miss Île-de-France. Si la jeune femme est élue, il s'agirait d’un évènement inédit dans l’histoire de Miss France et ce serait un véritable message d’espoir, de modernité, d’inclusion et d’évolution des mentalités qui changerait enfin l’image du concours souvent critiqué pour ses critères trop strictes et rétrogrades. On souhaite donc bonne chance à Andréa pour décrocher le titre de Miss Île-de-France et qui sait, celui de Miss France 2023. 

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Pourquoi il est devenu impossible d’accrocher son vélo dans Paris ?

Publié aujourd'hui à 09h30

par Clémence Varène

Sera-t-il un jour possible à Paris d’accrocher tranquillement son vélo sans devoir faire des manœuvres dans tous les sens, et déplacer la moitié des véhicules déjà accrochés ? Rien n’est moins sûr. Malgré les plus de 120 000 places de stationnement dédiées aux deux-roues installées dans les rues de la capitale, la situation a atteint ces derniers temps un point de non-retour, face auquel certains élus de Paris sont bien décidés à agir. On vous explique tout ça.


Des racks à vélo datant du Moyen Âge

Savez-vous qu’à Lille, l’espace entre deux arceaux est de 1 mètre ? Qu’à Lyon, on compte 90 cm entre deux points d’attache ? Ça ne vous parle peut-être pas comme ça, mais à titre comparatif, on vous dira seulement qu’à Paris, ces écarts ne mesurent en moyenne que 55 centimètres. Oui, oui, vous avez bien lu, 55 petits (tout petits) centimètres. À peine de quoi accueillir deux vélos de ville, et alors on ne vous parle pas du bazar depuis que certains tanks (aka les fatbikes) ont fait leur apparition dans les streets de Paname.

Pour aller plus loin, le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) préconise au moins 65 centimètres pour pouvoir accrocher deux petites reines sans souci. Et comme il n’existe aucune réglementation officielle, pour l’instant, la capitale s’en tire à bon compte. Et si ce sujet se retrouve de plus en plus au sein des discussions autour de la place du vélo à Paris, aucune mesure concrète ne devrait être enclenchée dans les prochains mois, voire dans les prochaines années.


Des utilisateurs sans gêne (qu’on exècre)

Autre gros point noir de ces espaces de stationnement, un usage trop abusif de certains utilisateurs. Deux en particulier : ceux qui laissent leur vélo de travers à l’abandon pendant plusieurs semaines, et, pire encore, les utilisateurs de vélos en libre-service sans point d’attache fixe (comprendre ici les Vélib'). Alors, oui, on sait, ces Dotts et autres Limes ne peuvent être laissés que dans des zones définies. On tient tout de même à vous rappeler que, contrairement à nous pauvres propriétaires qui vivons dans la peur perpétuelle de voir nos précieux destriers volés, vous n’avez pas besoin de les attacher !

Résultat des courses, il n’est pas rare de devoir déplacer à bout de bras l’un de ces vélos (qui pèsent un âne mort, soit dit en passant), juste pour pouvoir se frayer un chemin le long des arceaux. Une situation qui en révolte plus d’un, et contre laquelle certains élus parisiens sont décidés à agir. Certains, comme Alexis Govciyan, élu du 9e arrondissement, demandent notamment la suspension de la législation qui autorise les différents usagers de ces vélos en libre-service à laisser leur monture sur ces emplacements. Malheureusement, là non plus, la ville ne semble pas prête à passer la seconde, et on le déplore fortement.


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