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Une Fondation Matthew Perry créée afin de lutter contre les addictions

Publié le 6 novembre 2023 à 11h47

Modifié le 6 novembre 2023 à 17h39

par Flora Gendrault

Vendredi 3 novembre, jour des funérailles en toute intimité de Matthew Perry, l’un de ses vœux a été exaucé. Celui qui ne voulait pas être reconnu uniquement pour son rôle de Chandler Bing dans Friends prête désormais son nom à une fondation caritative, créée par ses proches. Elle vise à pérenniser l’engagement durable de Perry pour « aider les gens aux prises avec la maladie de la dépendance », comme l'indique le premier communiqué de la fondation. 


Un combat de longue date contre les addictions

Matthew Perry n’était pas qu’un visage friendly et un personnage au fort potentiel humoristique. C’était aussi un homme de combat, et son premier concernait ses propres addictions à l’alcool et aux drogues. Il avait raconté à de nombreuses reprises lutter pour sa sobriété depuis plusieurs décennies, allant jusqu’à dépenser plus de 9 millions de dollars pour se soigner, comme annoncé dans ses mémoires, Friends, mes amours et cette chose terrible. « La dépendance est bien trop puissante pour que quiconque puisse la vaincre seul », écrivait-il encore. À titre post mortem, l’homme souhaitait que l’on se souvienne de son « bon travail » dans Friends, mais surtout de ce qu’il a fait « pour tenter d’aider les autres »

Ses proches, en tout cas, ont compris le message. Cette fondation « honorera son héritage, sera guidée par ses propres mots et expériences et animée par sa passion de faire une différence dans autant de vies que possible ». Elle sera parrainée et gérée par le National Philanthropic Trust, un organisme de bienfaisance public et leader dans le domaine des fonds conseillés par les donateurs, qui a collecté plus de 49 milliards de dollars depuis sa création. Il est d'ores et déjà possible de faire un don du montant de son choix sur le site de la fondation.


Les causes du décès de Matthew Perry encore inconnues 

Retrouvé mort dans son jacuzzi à l’âge de 54 ans, les causes du décès de Matthew Perry restent encore à éclaircir. La police a retrouvé à son domicile des anxiolytiques et des antidépresseurs, mais obtenus grâce à une ordonnance. L’autopsie réalisée sur l’acteur n’a pas permis d'en apprendre davantage sur ce qu'il s'est passé. Des analyses toxicologiques plus poussées doivent encore être menées afin de lever le mystère. 

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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