Le futur est en marche. Et notre ville pourrait très vite prendre des airs du Cinquième Elément. Remplacer sa voiture polluante et dire goodbye aux embouteillages est désormais un rêve accessible grâce à SeaBubble, la première voiture volante sur l'eau. Si vous pensez encore que c'est une utopie, il est temps de vous mettre à la page. Ces véhicules volants vont arriver sur la Seine dans les mois qui viennent. Explications.
Depuis 5 ans, Alain Thébault vole avec succès à bord de son hydroptère, sorte de catamaran qui vole au-dessus des flots. Après avoir conquis les océans, le navigateur a conçu SeaBubble, un véhicule destiné à naviguer sur les artères fluviales des villes. Les petites soeurs de l'hydroptères sont des bulles de quatre places avec quatre ailes - sorte de mixe entre une Fiat 500 et un hors-bord - et deux petits moteurs électriques (zéro émission) qui les tiennent au dessus de l'eau. Seules quatre grandes dérives toucheront l'eau.
La bonne nouvelle, c'est qu'Anne Hidalgo souhaite que Paris soit la première ville équipée et pourrait ainsi rendre aux urbains l'accès aux fleuves, lacs ou rivières. La vitesse à Paris de ces capsules volantes devrait être contraine à 18km/h contre 30 à San Francisco.
A mi-chemin entre le taxi et la voiture libre-service, les bulles seront mises à disposition avec chauffeur dans un premier temps, mais ont vocation à devenir autonomes selon la volonté de leur concepteur. Elles pourront tout de même nous faire traverser la capitale en 15 minutes à peine.
En plus d'être pratique, le taxi volant sera aussi économique et écologique : sa course sera moins cher que celle d'un taxi traditionnel et sera rendue possible grâce l’énergie électrique. Pour se recharger, le Sea Bubble sera relié à un embarcadère grâce des hydroliennes et des panneaux solaires qui lui fourniront l’énergie nécessaire à son fonctionnement.
Le coût de production s'élève à 12 000€ et le coût d'acquisition pour le grand public devrait être de l'ordre de 30 000€. Le premier prototype sera testé d'ici la fin de l'année à Paris. Si ça fonctionne, la machine à produire devrait chauffer dès février 2017. Et nos rêves futuristes avec elle.