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Gabriel Attal annonce la mise en place de la « semaine en 4 jours »

Publié le 30 janvier 2024 à 16h27

Modifié le 30 janvier 2024 à 17h31

par Clémence Varène

C’est officiel, les administrations françaises vont devoir tester une nouvelle organisation du temps de travail, à savoir une semaine de quatre jours, mais attention, « sans réduction du temps de travail », a annoncé Gabriel Attal.


Une subtilité linguistique

Alors que le débat autour de la semaine DE quatre jours fait rage un peu partout ces dernières années, Gabriel Attal vient de lancer un nouveau concept, celui de la semaine EN quatre jours. Le principe est simple, fournir la même quantité de travail, mais en un laps de temps réduit.

Au lieu du traditionnel 9h-17h, pour faire ses 35h réglementaires, il faudra donc désormais travailler 1h45 de plus par jour, pour les atteindre en seulement 4 jours. Un système qui permettrait donc, vous l’aurez compris, un week-end prolongé toutes les semaines, et ça, on valide.

Attal a également demandé à ses ministres d’instaurer des horaires normaux, pour que les fonctionnaires puissent travailler à des horaires de bureaux, soit les « mêmes horaires que tout le monde », selon le Premier ministre

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Des soirées cinéma intimistes organisées à la Maison Gainsbourg en avril

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Tout le monde connaît Serge Gainsbourg, l’illustre interprète, mais beaucoup oublient la carrière cinématographique de l’artiste en parallèle de la chanson. Tantôt acteur, tantôt réalisateur et parfois compositeur, Gainsbourg est intervenu aussi bien au cinéma qu’à la télévision, dans des films au succès relatif, que son ancienne maison devenue musée propose de (re)découvrir du 14 au 28 avril, comme relayé par Vogue. Une manière de lui rendre un nouvel hommage, mais sous un angle inédit, alors qu'il aurait fêté ses 97 ans ce mois-ci. 


L’empreinte Gainsbourg au cinéma 

Avec le soutien de la maison Saint Laurent et en partenariat avec l’INA et le Centre national de la musique, cette première série de projections débutera en beauté avec deux films cultes : Anna (1967) de Pierre Koralnik et À bout portant (1973) de Roger Sciandra.

Dans Anna, Serge Gainsbourg joue les cupidons de service et aide son pote Serge (Jean-Claude Brialy) à retrouver une mystérieuse inconnue (Anna Karina) croisée dans une gare. Ajoutez à ça une apparition de Marianne Faithfull en tante entremetteuse, et vous obtenez un petit bijou pop et décalé.

À bout portant, quant à lui, plonge dans l’intimité de la vedette, chez lui, rue de Verneuil, entouré de Jane Birkin et de leur jeune enfant, Charlotte. Un documentaire qui sent bon la clope, le whisky et la poésie, entre objets fétiches, bibliothèque pleine à craquer et confidences, à regarder directement depuis l’institution, dans l’un des sièges feutrés de Gainsbarre. 


Associer la rencontre à l’image 

Afin d’éclairer ces œuvres au regard de la science, de la musique ou du cinéma, les quatre séances – organisées les lundis 14, 21 et 28 avril – seront suivies de discussions avec des invité·es passionnant·es : Pierre Koralnik (le réalisateur d’Anna), Sébastien Merlet (commissaire scientifique du musée et spécialiste de Gainsbourg), Stéphane Lerouge (grand manitou des bandes originales), ainsi que les journalistes Pauline Baduel et Gautier Roos (madelen, INA). Du beau monde pour déchiffrer le phénomène de scène et d’images, aussi populaire que controversé, que fut Gainsbourg. 

La Maison Gainsbourg fait son cinéma
Maison Gainsbourg 
Du 14 au 28 avril 2025
14, rue de Verneuil – 7e 
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