La garder ou l’enlever : que va devenir la vasque olympique ?

undefined 16 septembre 2024 undefined 19h00

Lucie Guerra

On ne se lassera jamais de la voir voler. Samedi 14 septembre, la vasque olympique a effectué un ultime vol dans le ciel lors de la « Parade des champions » qui s’est tenue sur les Champs-Élysées. Fait d’eau et de lumière, sans aucun combustible, ce chaudron a impressionné les centaines de visiteurs venus des quatre coins du monde pour la voir de leurs propres yeux, pendant plus de deux mois. Mais depuis, une question est sur toutes les lèvres : de quoi va être fait le futur de ce symbole olympique ? Force est de constater que les au revoirs sont de circonstance puisque dès le dimanche 15 septembre, la vasque a commencé à être démontée. 

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Un travail de démontage de plusieurs jours

C’est un travail de longue haleine qui attend les ouvriers mobilisés pour retirer la vasque olympique du jardin des Tuileries. Après avoir démonté la structure recouvrant les mécanismes permettant l’envol du ballon, il faudra dégonfler ce dernier, haut de 30 mètres, de ses 6000 mètres cubes d’hélium, comme l’explique Le Parisien. Une manœuvre qui devrait nécessiter cinq jours environ, à partir de ce lundi 16 septembre. L’objectif serait « de récupérer environ 80 % du volume total même si ce n’est pas simple, il y a un certain nombre d’incertitudes, notamment liées à la météo », précise Matthieu Gobi, co-fondateur du groupe Aerophile, au quotidien. 


Un avenir ailleurs ?

Si le président de la République, Emmanuel Macron, avait émis le souhait de pouvoir la conserver, rien n’a pour le moment été acté et de nombreux aspects techniques doivent être pris en compte. « Tout cela est à l’étude avec la maire de Paris Anne Hidalgo », avait-il révélé au Parisien. Peut-être est-ce également une façon symbolique de mettre complètement fin à ces intenses semaines de Jeux. « Ça a été un moment extraordinaire de pouvoir montrer au monde ce qu’on sait faire. [...] On est resté tout le temps concentrés car avec cette vasque c’était un peu : Quand il n’y en a plus, il y en a encore. On pensait qu’on finirait avec la clôture des Jeux paralympiques et finalement il y a eu cette grande parade. Comme une histoire qui se prolonge. Maintenant, il faut surtout bien finir le travail », confie Matthieu Gobi. Va-t-elle un jour être remontée dans une autre partie de la capitale ? Le mystère reste pour le moment entier.

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