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Un homme gagne deux fois à l’EuroMillions en deux ans

Publié le 27 octobre 2022 à 17h39

Modifié le 27 octobre 2022 à 18h39

par Maria Sumalla

C’est dans ces moments-là qu'on se dit que le monde est injuste. Si certains passent leur vie à jouer au loto ou aux jeux à gratter sans gagner un sou, d’autres parviennent à gagner le jackpot deux fois en seulement deux ans. C’est l’histoire d’Alain*, interviewé par Le Dauphiné Libéré, dont l'histoire a été relayée par Le Parisien.

Le début de l’histoire remonte à deux ans. À la sortie du premier confinement, Alain* devient l'heureux gagnant de la cagnotte MyMillion proposée par EuroMillions. Il peine à y croire, pourtant, il a bien gagné un million d’euros. Un gain qui lui a permis d’investir dans un appartement pour un de ses enfants, de régler la note de son remariage, de payer son voyage de noces à Venise, de profiter au restaurant, puis de mettre un peu d’argent de côté.


Un mariage et un million

Deux ans après et à peine remis de ses émotions, il gagne une deuxième fois le million, le jour de son remariage. Entre la cérémonie qui avait lieu le matin et la fête qui se déroulait le soir, Alain* décide de sortir son chien et d’aller faire un tour au bureau de tabac. Voilà qu’il apprend l’heureuse nouvelle. On peut dire que c’était une belle journée pour lui et sa famille. Malgré tout, il ne quitte pas son activité professionnelle, mais se dit « plus détendu maintenant ». Jamais deux sans trois ?

* Le prénom a été changé 

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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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