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Selon cette nouvelle étude, les Français ne sont pas les plus sales du monde

undefined undefined 31 août 2022 undefined 12h38

undefined undefined 31 août 2022 undefined 14h33

Lila D

L’étude a été menée en juin sur un échantillon de 5000 citoyens européens à propos de l’hygiène. Les résultats ont été révélés le 30 août, et ils sont assez surprenants. 80% des Françaises se lavent tous les jours contre 73% des Français, merci aux messieurs de nous faire baisser notre moyenne générale. Une évolution nette est à noter puisqu’en 1951, 48% des femmes françaises déclaraient ne pas se laver quotidiennement. Une autre petite victoire puisque nous battons les Italiens à plate couture : 76% des Français assurent faire une toilette complète contre 53% des Italiens.

Des différences culturelles

Pour ces derniers, l’explication de ces chiffres se logeraient dans la différence culturelle et donc « une pratique plus large de la toilette 'partielle', et d’un « recours moins fréquent au bain », selon François Kraus, le directeur du pôle politique de l’Ifop. Alors on peut jouer les coqs fiers, cependant là où nous sommes vraiment nuls de chez nuls, c’est le changement de sous-vêtements, et il y a de quoi avoir un peu honte. On comptabilise 73% des Français qui changent bel et bien leur slip contre 75% des Britanniques, 77% en Allemagne et en Italie, et 82% des Espagnols. On pose alors la question à tous.t.e.s nos compatriotes concerné.e.s : quel est l’interêt de se laver tous les jours si c’est pour remettre la même culotte sale ? Vous avez quatre heures.

La pandémie, un facteur

On serait tentés de croire que le covid aurait rendu les gens plus maniaques, plus propres, mais c’est sans compter sur les confinements qui auraient eu l’effet inverse sur les populations. « Le repli social lié au confinement s’est accompagné, notamment chez les personnes isolées, d’une dégradation relative de l’hygiène corporelle et vestimentaire, confirmant l’hypothèse selon laquelle la gestion de son niveau de propreté reste déterminée par la prise en compte du regard d'autrui sur son apparence corporelle », a conclu l’étude. Un peu triste, mais cela rappelle que l’Humain reste un animal infiniment social, qui a besoin de l’autre et son regard pour être au top. Donc regardons nous bien les uns les autres tant qu’on le peut !