On ne l’oublie pas notre Johnny national, même au-delà de nos frontières. Un artiste russe a réalisé une sculpture monumentale de la star. Elle attend sagement de trouver sa place dans la capitale.
Après celle de Viviers et de l’Ardèche, c’est maintenant à Paris qu’une statue de Johnny Hallyday va être installée. Financé par la mécène Bernadette Servan-Schreiber, le sculpteur russe Alexey Blagovestnov a eu l’idée de cette colossale statue au moment de la cérémonie d’hommage du 9 décembre 2017 à la Madeleine. L’œuvre s’inspire de La mise au tombeau du Caravage, exposé au Vatican. Elle fera 4 mètres de long et 2 mètres de haut, à peine imposante, et est confectionnée à la célèbre fonderie de Coubertin. L’idole des jeune est représentée en combinaison futuriste chevauchant son étalon préféré : sa Harley.
La statue de Johnny à Paris rappelle les tulipes de Koons: "Vers l'Olympia? Les soirs de concerts, le trottoir est bondé. Bercy? Ériger la statue d'un exilé fiscal face au min. des Finances serait du plus mauvais goût" https://t.co/4QdJPSXFRv via @Figaro_Culture @matthiassecond pic.twitter.com/bb5yuWHc03
— Yannick Sanchez (@yannicksanchez) 24 janvier 2019
Mais où donc installer cette immense statue ?
Bonne question. Certainement pas à l’église de la Madeleine, car le père Bruno Horaist s’y oppose fermement. Sur son parvis non plus, car elle est bien trop lourde. Pour l’instant, plusieurs lieux de la capitale se sont proposés pour l’accueillir mais rien n’est sûr pour l’instant.
Le petit pépin qui peut tout faire capoter
Il y a bien une part d’ombre dans cette histoire. Pour être installée dans Paris, la maire de la ville, Anne Hidalgo, doit d’abord avoir l’autorisation de la famille de Johnny. Or, comme on le sait tous, on ne parle pas de la famille la plus unie. Laetitia Hallyday d’un côté, Laura Smet et David Hallyday de l’autre. Il faut l’accord des deux camps pour qu’on puisse profiter du Johnny géant.
En espérant que la famille de la rock star puisse mettre ses soucis de côté, pour le bonheur des Français, et notamment des Parisiens toujours en deuil de leur icône du rock.