En Pologne, militer pour le droit des femmes est devenu plus que nécessaire, indispensable. Une jeune développeuse a créé un jeu vidéo, engagé, dans lequel il convient de s’occuper d’une femme durant ses neuf mois de grossesse.
Alors qu’on a clairement eu l’impression d’avoir basculé dans un mauvais cauchemar en apprenant que l’Alabama souhaitait interdire l’avortement (même dans les cas les plus extrêmes – viol, inceste...), la Pologne interdit quant à elle ce droit depuis 1993. Aleksandra Jarosz, jeune conceptrice issue de l’Académie des beaux-arts de Katowice, a créé un jeu en s’inspirant du mouvement polonais Black Protest aussi appelé Czarny Protest, qui depuis 2016 voit régulièrement des femmes vêtues de noir manifester pour leurs droits à l’IVG.
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Fantastic Fetus d’Aleksandra Jarosz est un symbole de solidarité envers ses consœurs polonaises, mais également américaines, et à toutes les autres femmes qui ne peuvent pas prendre le contrôle de leurs vies, par abus de pouvoir des soi-disant bien-pensants.
Avec Fantastic Fetus, on a vraiment l’impression de jouer avec un Tamagotchi, et pour cause, l’inspiration est assumée : la mère dont on doit s’occuper se nomme TamaMama. Mais ce qui nous frappe surtout, c’est l’aspect ultra vintage du graphisme ; le jeu est en quatre couleurs : blanc, gris, noir et bleu. Nul doute, en poussant même la déco du côté vintage (tapisserie, cuisine, et mobilier d’antan), la conceptrice veut nous confronter à la contradiction de notre époque qui se veut avant-gardiste face à ces choix politiques archaïques.
P.-S. : Le jeu s'engage à reverser vos donations aux "pro-choix", pour aider la lutte féminine en Pologne.
Pour jouer à Fantastic Fetus, c'est ici (et c'est gratuit).
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.