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JO 2024 : Anne Hidalgo repousse (encore) sa baignade dans la Seine

undefined undefined 13 juin 2024 undefined 11h00

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Flora Gendrault

© Shutterstock - Antonin Albert
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En raison de la tenue des législatives le 30 juin prochain, la maire de Paris a confirmé ce mercredi qu’elle ne se baignerait pas dans la Seine le 23 juin mais affirme qu'elle le fera « avant les Jeux ».

« Passer le cap des législatives. » Le projet d'Anne Hidalgo de se baigner dans la Seine ne cesse de reculer. Ce mercredi, à l’issue d’un déplacement, la maire (PS) de Paris a confirmé la rumeur selon laquelle son plongeon, prévu de longue date, ne se déroulerait finalement pas le 23 juin. Celle-ci s’accorde un délai supplémentaire compte tenu de la situation politique inédite dans le pays, toutefois, une question s’impose : Anne Hidalgo finira-t-elle vraiment par tremper l’orteil ? 


Plusieurs reports envisagés

Depuis quelques jours déjà, la rumeur d’un report courait dans l’air. En cause, non pas la qualité douteuse de l’eau mais, cette fois, son débit, beaucoup trop élevé, obligeant le comité d'organisation des JO et la Ville de Paris à revoir les plans. Leur première mesure : annuler le test pour les épreuves avec équipe de nage libre française le lundi 10 juin, avant d'envisager le report de la baignade d’Anne Hidalgo. Désormais, ce sont les législatives qui bouleversent le calendrier. Le 30 juin n’impose pas seulement un barrage au Rassemblement National, mais également au plongeon de la maire de Paris. C’est en tout cas la justification qu’elle a donnée ce mercredi 12 juin lors de l’inauguration de la forêt urbaine de la place de Catalogne (14e).


Un rendez-vous maintenu « avant les Jeux » 

Un report, mais pas d’annulation prévue pour le moment. La baignade d’Anne Hidalgo est maintenue après les législatives, donc postérieurement au 7 juillet, et « avant les Jeux », qui débutent le 26 juillet. La maire de Paris aura donc trois petites semaines pour sortir le maillot de bain aux côtés, peut-être, de Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France, et Laurent Nuñez, préfet de police, comme c’était initialement prévu ; quant à la présence d’Emmanuel Macron parmi ses compagnons de brasse, la question reste en suspens. Iront-ils, n’iront-ils pas, rien n’est plus incertain : pour l’heure, aucun des courageux·ses nageur·ses n’a annoncé de nouvelle date.