C’est le nouveau moyen qu'ont trouvé des étudiants pour lutter contre la précarité et arrondir leurs fins de mois. Des vidéos d’une minute qui leur permettent de gagner des petites sommes, et surtout d'alerter un peu plus sur leur situation. On vous explique la tendance de #LaMinuteÉtudiant.
Ce n’est un secret pour personne, la situation des étudiants est de plus en plus précaire, et ça ne risque pas de s’améliorer. Beaucoup d’entre eux cumulent les boulots, ne mangent pas à leur faim et se privent de visites médicales pour subsister. Mais certains ont trouvé un moyen ingénieux d’inverser (un tout petit peu) la tendance.
Pendant que le gouvernement n’a pas voté pour les repas étudiants à 1€ et la cantines gratuites dans les écoles ces derniers mois. J’ai la haine. C’est une honte.
Derrière ce hashtag#laminuteétudiant (qui cumule plus de 2000 vidéos sur TikTok) se cache une idée maligne et innovante. Des étudiants se filment en train de faire tout et n’importe quoi, pendant au moins une minute, avant de poster la vidéo sur les réseaux. Mais alors pourquoi 1 minute ? Car c’est la durée moyenne pour que la vidéo marche bien selon l'algorithme de TikTok, et donc ait un maximum de chances d’être monétisée.
Pour être rémunéré, les auteurs des vidéos doivent aussi cumuler au moins 10 000 abonnés, et avoir un certain nombre de vues sur les 30 derniers jours. Ils peuvent alors, à la fin du mois, gagner une petite somme d’argent. Rien de très exorbitant, 5, 10, peut-être 20€ pour les plus chanceux. Mais c’est toujours ça de pris, tant la situation de certains est précaire. Et puis quoi qu’il arrive, même si ça ne résout en rien le problème, cette tendance permet de le mettre un peu plus en lumière.
Depuis que #laminuteétudiante a été lancée, on observe un élan de solidarité entre les jeunes, qui relayent les vidéos les uns des autres, s’abonnent à leurs comptes respectifs, et se donnent des conseils et des bons plans pour gérer au mieux leurs pauvres revenus. Et puis on trouve ça bien aussi de voir un peu sur TikTokdes gens normaux et sincères, et pas que des Américains qui dansent dans leur chambre en se maquillant, non ?
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.