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La plus grosse soirée Chouffe de France va avoir lieu à Paris

Publié le 29 mars 2018 à 12h16

Modifié le 29 mars 2018 à 14h22

par Manon Merrien-Joly

BREAKING NEWS - Habituellement, la brasserie d'Achouffe, maison-mère de la bière belge la plus tapageuse de France, organise entre ses murs son propre festival, la Choufferie. Cette année, la Choufferie viendra à vous : le Baker Street Pub parisien et Bazooka Mandarine, un groupe de pop-rock français, organisent la plus grosse soirée Chouffe de France dans un bar du 2e arrondissement. 


Ce bar, c'est le Balrock de la rue Montmartre et il est déjà assez connu pour proposer une cinquantaine de bières derrière son comptoir. Si vous pensiez célébrer la bière d'Achouffe en faisant simplement claquer vos pintes les unes contre les autres, vous êtes bien loin du compte. 

L'incontournable, c'est sans conteste la tombola : nains en céramique, jeux, T-shirts et autres goodies à l'effigie de la bière au nain de jardin emblématique, mais aussi une visite de la brasserie tout compris (visite, dégustation, repas, hôtel, transport...). Et tout au long de la soirée, un concert de pop-rock pour réchauffer vos classiques

À la pression, vous pourrez goûter six Chouffe différentes. Allez-y mollo, vous n'êtes sûrement pas sans savoir que le taux d'alcool de cette bière est nettement supérieur à celui de ses semblables (8% contre 5% en moyenne).

Allez, santé ! 


Le Balrock
161, rue Montmartre - 2e

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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