L'an dernier le même épisode avait eu lieu fin février. À l'époque l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro) avait prélevé du sable sur les voitures en Normandie, afin d'en contrôler la radioactivité. Début mars 2021, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire partageait des résultats pour le moins surprenants.
L'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) a réalisé des mesures concernant des particules de césium-137. L'Institut a déclaré à Libération que "les résultats seront disponibles d'ici environ 15 jours." Apparement les quantités seraient tout de même négligeables et ne représenteraient aucun danger pour la santé.
Les origines du césium-137
Les origines des particules radioactives sont bien connues, et c'est assez ironique que le sirocco nous les ai rapportées dans l'héxagone, car l'État français en est la cause. Dans les années 60, la France avait effectué quatre essais nucléaires atmosphériques dans le désert du Sahara, dont les restes circulent encore.
Pas de quoi s'inquiéter en revanche car tous les les essais européens datant de la Guerre Froide ont laissé des traces dans le sol européen. Pour les mesures, il s'agirait "de plusieurs centaines à plusieurs milliers de Becquerels/m² liées aux retombées [en France] des essais nucléaires atmosphériques et de l’accident de Tchernobyl", précise l’IRSN. Bref, pas de quoi s'inquiéter, mais tout de même contents de le savoir !
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