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Législatives 2024 : ces personnalités qui invitent à voter contre le RN

Publié le 18 juin 2024 à 18h00

Modifié le 19 juin 2024 à 10h00

par Clémence Varène

Alors que l’on a souvent reproché aux influenceurs, youtubeurs, sportifs et autres stars des jeunes de ne pas se prononcer sur la politique, il semblerait que le vent soit en train de tourner. En effet, à l'approche du premier tour des législatives, ils sont de plus en plus nombreux à prendre la parole, pour inciter une partie de la population, notamment la jeunesse, à se positionner contre les extrêmes.


Un appel aux jeunes

Alors que la panique s’empare peu à peu d’une partie de la population, ils sont nombreux sur les réseaux sociaux à se positionner pour les votes à venir. Les joueurs de l’équipe de France de foot, très médiatisés en ce moment en raison de l’Euro, ont ainsi été nombreux à décrier les extrêmes, et plus particulièrement le RN. L'attaquant Marcus Thuram déplore une situation « triste et très grave », particulièrement pour ce qui est du racisme. Ousmane Dembélé rappelle qu’il « faut se mobiliser ». Et bien sûr le capitaine (et petit chouchou de la jeunesse française) Kylian Mbappé s’est affiché « contre les extrêmes » et les « idées qui divisent ». Des prises de parole qui, entendues par les jeunes qui les suivent, pourraient peut-être faire changer les choses.

Mais les footballeurs ne sont pas les seuls, puisque de très nombreux youtubeurs/influenceurs se sont également manifestés. On citera Squeezie et Léna Situations, parmi les deux plus grosses têtes du milieu, qui ont chacun pris la parole sur leurs comptes. Le premier en particulier n’a pas hésité à tacler directement le RN et son chef de file, Jordan Bardella. Le gameur en a profité pour rappeler les origines du parti politique, souvent peu connues par les jeunes qui ont voté pour l’extrême droite aux dernières élections. Et une chose est sûre, il n’est pas le seul. Écrivains, sportifs, acteurs, humoristes, ils sont très nombreux à tenir le même discours, et à signer des tribunes d’opposition. On apprécie notamment la prise de position toute en douceur de l’actrice Marion Cotillard, qui, sur son dernier post Insta, aborde fièrement un badge de 1992 sur lequel on peut lire : « La jeunesse emmerde le Front Nazional ».


Des effets limités ?

Seulement voilà, même si l’on ne peut que saluer ces messages contre l’extrême droite, plusieurs problèmes se posent. Déjà, ils ne sont pas les seuls à s’exprimer. On peut par exemple citer Tibo InShape, qui a très récemment dépassé Squeezie au classement du plus gros youtubeurs de France. Le sportif, dont beaucoup soupçonnent qu’il se positionne très à droite sur l'échiquier politique, recommande à chacun de faire « ses propres choix en accord avec ses convictions, ses besoins et ses croyances ». Bon.

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De la même manière, se pose la question des effets potentiellement contre-productifs d’un tel positionnement. Certains vont par exemple reprocher à ces personnalités extrêmement bien payées leur manque de connaissances du monde réel et des conditions de vie très précaires de certains. Un problème qui pourrait alors pousser certains à reporter leurs votes vers des parties selon eux plus proches de leurs préoccupations.

Enfin, tous ces messages peuvent être très facilement tournés en ridicule, ou bien complètement manipulés, comme cela s’est vu ces derniers temps. Suite à l’intervention de Mbappé par exemple, des cadres du RN se sont empressés de s’aligner avec le numéro 10, déplorant eux aussi la même violence, la même division. Mais ils transforment le message du joueur en associant son rejet des extrêmes… au Front populaire. Dans la même veine, Jordan Bardella, nouvelle idole des jeunes, s’est empressé de parodier le post Insta de Squeezie à ses propres fins, pour essayer lui aussi de toucher la jeunesse. Et il n’a pas trouvé mieux pour décrédibiliser son adversaire que de rappeler sa défaite à un jeu vidéo. Pas sûr que ce soit l'argument le plus constructif du monde. Le problème, c’est que ça marche. Reste à savoir qui les jeunes décideront d’écouter...

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Selon la science, l’Europe a 100% de chances d’être touchée par un tsunami d’ici 30 ans

Publié aujourd'hui à 07h30

par Clémence Varène

Voilà une information qui ne risque pas de faire remonter votre niveau de joie et de bonne humeur aujourd’hui : dans le courant des trois prochaines décennies, l’Europe sera touchée à coup sûr par un tsunami. Selon les propos de Vladimir Ryabibine, secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco en juin 2022, cette info n’est pas à prendre à la légère, et la catastrophe se produira quoi qu’il arrive. Une nouvelle étude vient cependant d’établir les régions les plus à risque.


Un tsunami plus que probable en Méditerranée

Les scientifiques estiment à 100% la probabilité qu'un tsunami ait lieu au cours des 30 prochaines années en Europe, et à 95% qu’il se produise en mer Méditerranée. Une catastrophe qui pourrait engendrer des conséquences dramatiques pour les villes en première ligne comme Marseille, Cannes ou encore Nice. Et plus fortement encore dans le sud de l’Espagne, selon une étude plus récente. Les régions de Valence à Malaga seraient les plus touchées, avec les îles Baléares. La côte espagnole pourrait être confrontée à des vagues de plus de 6 mètres de haut, qui atteindraient le pays en seulement 21 à 25 minutes. Malheureusement, ces dangers potentiels sont très souvent sous-estimés en Méditerranée puisqu’ils y sont rarement rencontrés. Un travail de prévention doit donc être réalisé en urgence, car le risque de tsunami ne devrait pas s’amoindrir dans les prochaines années


Élargissement du programme “Tsunamy Ready” de l’Unesco

Afin d’aider à la protection contre les tsunamis, l’Unesco a pris il y a quelques années la décision d’étendre son programme “Tsunamy Ready” à toutes les zones à risque dans le monde entier d’ici à 2030. Cela représente plusieurs milliers de sites, alors que seule une cinquantaine de villes étaient dans le collimateur ces dernières années. Le but de ce programme ? S’assurer que 100% des populations côtières à risque soient prêtes à réagir face à une telle catastrophe. « Les tsunamis de 2004 et 2011 ont été un signal d’alarme », déclarait Bernardo Aliaga, expert en chef des tsunamis à l’Unesco il y a quelques années. Balayant de nombreuses côtes de l’océan Indien le 26 décembre 2004, le tsunami le plus meurtrier de l’histoire avait tué environ 230 000 personnes dans 14 pays. Pour se préparer, il faut donc anticiper. À ce niveau, « des travaux ont été réalisés pour établir 12 centres d’alerte aux tsunamis couvrant la majeure partie de l’océan, y compris la Méditerranée », dont cinq sont placés en Grèce, en Turquie, en Italie, en France et au Portugal.


Un danger amplifié par le réchauffement climatique

Mais alors, pourquoi les risques de tsunami se sont autant amplifiés dans le monde ces dernières années, atteignant même une probabilité de 100% en Europe ? Pas besoin de chercher le coupable bien loin, il s'agit encore une fois du réchauffement climatique et de l’élévation du niveau des mers qui ne fait que s’amplifier. Une nouvelle étape catastrophique pour la Terre, qui a déjà atteint presque 7 de ses 9 “alertes planétaires”. C’est notamment ce qu’a présenté une étude datant d’il y a quelques années modélisant les tsunamis à Macao, en Chine. Elle a révélé que l’élévation du niveau de la mer permettait aux tsunamis de se déplacer plus loin à l’intérieur des terres. Bref, la Méditerranée a tout intérêt à anticiper ce danger pour pouvoir se protéger un maximum de sa gravité !


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