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Quelles sont les lignes de métro les plus lentes et les plus rapides à Paris ?

Publié le 7 novembre 2023 à 17h05

Modifié le 8 novembre 2023 à 10h52

par Maria Sumalla

Il est souvent en retard, toujours bondé et il pue régulièrement… Malgré tout, le métro est quand même le meilleur allié des Parisien·nes. À chacun·e sa station de prédilection et sa petite ligne chouchou. On remarquera tout de même que certaines d’entre elles sont plus rapides que d’autres. Mais quelle est celle qui bat tous les records ?


Des différences de trajectoire

Pourquoi certaines lignes sont plus rapides que d’autres ? Tout repose en fait sur leur trajectoire. Alors que les unes bénéficient d’une superbe ligne droite, ce qui permet bien évidemment de rouler plus vite, les autres à l’inverse ont de nombreuses courbures et ont parfois des distances plus courtes à parcourir entre deux stations. Résultat : le métro est obligé de ralentir. Bien sûr d’autres facteurs entrent aussi en jeu comme l’ancienneté ou les spécificités des rames en tant que telles.

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La ligne 14 en top position

D’après un communiqué de la RATP à Libération, la vitesse moyenne du métro est de 25,10 km/h. Mais dans tout ça, quelle est la plus rapide ? Ce n'est nulle autre que la ligne 14 (et on s’y attendait quand même un peu) qui peut monter jusqu’à 40 km/h, suivie de très près par la ligne 1 (on s’en doutait aussi) qui elle peut aller jusqu’à 30 km/h. À contrario, pour les escargots du réseau métropolitain de Paris, ce sont deux lignes qui arrivent en première position : les lignes 2 et 4 avec une vitesse moyenne de 21,6 km/h. Voilà une nouvelle excuse à donner à son ou sa patron·ne !

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Les expressions de cette région française seraient les plus ridicules, selon une étude

Publié hier à 20h00

par Lucie Guerra

Il vous est certainement déjà arrivé de partir en week-end en Alsace, à Marseille ou même à Lille et d’entendre de curieuses expressions, absolument incompréhensibles pour vous, mais très fréquemment utilisées dans la région. Dans le cadre d’une étude, Preply s’est justement concentré sur les langues régionales et leur utilisation dans tout l’hexagone. Au nombre de 75, elles font de la France un pays avec une diversité linguistique extrêmement riche.

D’ailleurs, parmi les 1500 participant·e·s interrogé·e·s, 67 % se disent favorables à l’enseignement des langues régionales à l’école. L’étude s’est également penchée sur les expressions jugées les plus ridicules. Que les choses soient tout de suite claires : on n’est pas d’accord du tout avec le résultat !


L'Alsace en tête de classement

Les Alsacien·ne·s de la rédaction ont vu rouge à la lecture de ce classement. 24,4 % des sondés estiment que les expressions alsaciennes sont les plus ridicules, notamment en raison de leurs sonorités en « sch » placées à tout va et de leur complexité de prononciation. On ne voit pourtant pas la difficulté à dire schmoutz (bisou), schlopps (pantoufles), schatz (trésor), schluck (gorgée) ou schlass (fatigué), mais ça ne tient qu’à nous. 

Les expressions marseillaises arrivent en deuxième position, et les expressions lyonnaises complètent le podium. Ainsi, avec 14,4 %  fada (fou), dégun (personne), minot (enfant), emboucaner (prendre la tête) et tarpin (très), devancent de peu pelo (mec), cher (beaucoup), gone (enfant), se la racler (se la raconter) ou chaber (regarder) qui sont jugées ridicules par 12,6 % des sondés. 


Six autres régions comprises dans le classement 

12,5 % des personnes interrogées jugent les expressions lilloises (drache (pluie), braire (pleurer), biloute (homme)) comme ridicules, tandis que 10,7 % ont indiqué les expressions nantaises (pochon (sac plastique), guené (trempé), seriner (pleuvoir un peu)). 

Les expressions bordelaises comme gavé (beaucoup), chocolatine (pain au chocolat), ou aller au maille (aller au travail) arrivent ensuite avec 8,5 %, suivies des expressions niçoises comme bordille (ordure), cagade (bêtise), ou ficanas (curieux) avec 7,7 %. Les expressions toulousaines comme bouléguer (se dépêcher), rouméguer (ronchonner), ou cagne (flemme) et les expressions montpelliéraines telles que péguer (coller), cagnard (soleil), ou s’enfader (s’énerver) arrivent en fin de liste avec respectivement 5,4 % et 3,7 %.

 

Une réponse à l'éternel débat Pain au chocolat/ Chocolatine/Petit pain ?

L’étude a également tenté de trouver une réponse à l'éternel débat qui oppose les termes Pain au chocolat, Chocolatine, et Petit pain. Le premier est employé par 46,5 % des sondés, le second par 23,5 % et le dernier par 30 %. On ne sait pas vous, mais nous on est un peu schlass de ce débat quand la réponse évidente est Petit pain... À bon entendeur !


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