La Ligue de Protection des Oiseaux va déposer plainte contre la France auprès de l’Union Européenne, mardi 2 avril. La raison ? 63 espèces, dont une vingtaine en déclin, continuent pourtant d’être chassées.
La LPO a obtenu de nombreuses victoires en justice contre l’État pour des infractions en lien avec la chasse. Cette année encore, bien que lassée de ce combat permanent, la LPO a de nouveau décidé de déposer une plainte contre la France pour non-respect de la directive oiseaux. La France serait en effet parmi les pires élèves d’Europe à ne pas respecter cette directive. Le président de la LPO Allain Bougrain-Dubourg annonce : « Depuis douze ans, tous les gouvernements qui ont essayé de faire des cadeaux aux chasseurs ont vu leur décision retoquée à la suite de nos procédures. Et malgré ces condamnations, l’État persiste à accorder des dérogations aux chasseurs comme si la France était au-dessus du droit. ».
Le ministère de la Transition écologique souhaite mettre en place une gestion adaptative des espèces et déterminer ainsi le nombre de prélèvements autorisées pour chaque espèce, selon son état de conservation, obligeant alors les États membres à protéger certaines espèces d’oiseaux. Le but est de « concilier l’activité de chasse avec la préservation de la biodiversité sur la base d’un diganostic scientifique établi par un comité d’experts », déclare Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État à l’Écologie.
Selon le Parisien, un comité est attendu en mai et planchera tout d’abord sur six espèces : la tourterelle des bois, le courlis cendré, la barge à queue noire, le fuligule milouin, le grand tétras et l’oie cendrée. « L’association Birdlife estime qu’un total de 500 000 oiseaux sont braconnés dans l’Hexagone chaque année… », affirme également la LPO.
Il est temps d’accepter les règles, car grâce à la directive oiseaux, la cigogne blanche, dont il ne restait plus qu’une dizaine de couples dans l’Hexagone en 1970, a justement refait son nid, puisqu’on recense dans les 2000 couples en France aujourd’hui ! Grâce à des efforts de reproduction et mise en place de réserves naturelles, certaines espèces pourront ainsi être sauvegardées !
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.