À 19h30, elle buvait un cocktail en terrasse rue des Abbesses en compagnie d’une amie et de la nounou de ses enfants. Rien d’anormal, jusqu’à ressentir vertiges, nausées et vomissement, à tituber et à avoir du mal à rentrer chez elle à quelques pas de là. Lundi 13 juin en soirée, Louane aurait été droguée au GHB et, suivant les conseils de son médecin, s’est présentée au commissariat un peu avant minuit, accompagnée d’un ami, pour porter plainte. Une enquête a été ouverte pour « administration de substances nuisibles ».
Personne ne s’est approché de leur table et elles n’ont pris qu’un verre chacune. Des prélèvements ont été faits en laboratoire — le temps étant compté puisque le GHB ne reste dans le sang et dans les urines que quelques heures — et les résultats devraient arriver dans les prochains jours.
Selon le Parisien, les enquêteurs se sont également rendus dans le bar concerné, ont auditionné le personnel et les témoins et ont fait prélever des échantillons de la bouteille d’alcool et des ingrédients pour les analyser. Un exemple à suivre, quand on sait que de plus en plus de cas semblables à celui-ci ont lieu dans Paris et ailleurs avec les mêmes symptômes venant d’une intoxication au GHB dans les verres ou par seringue.
Voir cette publication sur Instagram