Les loyers par station de RER, c'est l'étude réalisée par l'entreprise Cushman & Wakefield, qui vous donne toutes les valeurs locatives en euros, par m², sur un an. C'est en réalité très simple.
L'étude montre qu'en banlieue parisienne, en moyenne, la valeur locative est de 215€/m²/an sur les 249 stations du réseau RER contre 365€/m²/an pour les 302 stations du métro parisien. Les loyers varient ainsi de 380 €/m²/an en moyenne pour la zone 1 (la commune de Paris) à 130€/m²/an pour la zone 5. Et avec le Grand Paris Express, les prix pourraient bien augmenter...
Crédits : Source de la carte du métro : RATP Source valeurs locatives : Cushman & Wakefield
Des disparités importantes
Tout est une question de ligne de RER. Sur une même ligne, les disparités sont très importantes : par exemple sur la ligne RER C, Il y a la valeur locative la plus élevée à 580€/m²/an, à la station Musée-d'Orsay et à l'inverse l'une des plus faibles avec la station Dourdan à 90€/m²/an. La ligne C qui couvrent Pontoise, Saint-Quentin-en-Yvelines, Dourdan et Saint-Martin-d'Étampes est selon l'étude, la ligne la plus chère en moyenne. À l'inverse, la ligne D est la moins chère en moyenne avec 200€/m²/an. La ligne A, la plus fréquentée d’Île-de-France et d'Europe, affiche une valeur moyenne de 210€/m²/an
Pour tout comprendre de cette carte, voici un récap' :
Crédits : Source valeurs locatives : Cushman & Wakefield
L'impact du Grand Paris Express
Selon l'étude de Cushman &Wakefield, l’amplitude des valeurs locatives par station de RER sera difficilement quantifiable sur les zones de développement du Grand Paris Express. Les loyers du futur Grand Paris Express sont aujourd’hui compris entre 130 et 180€/m²/an, soit un niveau très nettement inférieur aux 215€/m²/an moyens relevés sur l’ensemble du réseau RER francilien. Pour Magali Marton, la directrice des études chez Cushman & Wakefield, l'étude permet de « quantifier les croissances potentielles de loyers sur les nouveaux tronçons du Grand Paris Express. Selon les lignes de RER considérées, le différentiel de valeurs locatives entre les zones Paris/proche périphérie et celles qui accueilleront les futures gares du Grand Paris est de l’ordre de 20% à 50% », précise-t-elle.