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Un championnat du piment débarque à Paris !

Publié le 22 juin 2023 à 16h05

Modifié le 23 juin 2023 à 10h38

par Nicolas Cogoni

Le jour le plus chaud de l’année arrive à grands pas, et avec lui, un événement spécial que tous les Spicy Lovers attendent avec impatience ! À l’occasion de leur premier anniversaire, le Mala Boom, un resto parisien centré autour du Málà Xiāngguō (Mala Dry Pot), un plat à partager qui s’inspire directement de la cuisine de Sichuan, organise le championnat de Paris du piment, le 2 juillet prochain. Que vous soyez dingues de capsaïcine ou tout simplement fans de bonne bouffe et de fête, rendez-vous dans le 11e, au 42, rue Jean-Pierre-Timbaud à partir de midi.


Le programme

À l’occasion de cette journée explosive, le Mala Boom invite les Parisiens les plus fous à s’affronter dans un concours des plus piquants. Un championnat composé de deux manches : les qualifications et la finale. De 12h30 à 15h, les participants, répartis en plusieurs groupes, dégusteront des aliments de plus en plus pimentés. La finale, chronométrée pour désigner le ou la champion·ne de Paris du piment, se tiendra à 16h. L'inscription aux qualifications est gratuite.

L'événement sera animé toute la journée par la Djette Cam La Fête, et vous pourrez vous y délecter de divers plats et cocktails spéciaux pour l’occasion. 


De nombreux cadeaux à gagner

Le ou la grand·e gagnant·e du championnat se verra remettre un lot de cadeaux, dont un repas d’une valeur de 300€ chez Mala Boom, une huile pimentée Mala Boom en édition limitée et un t-shirt Mala Boom. Le ou la deuxième du podium gagnera un repas d’une valeur de 80€ chez Mala Boom ainsi qu'une huile pimentée en édition limitée. Le ou la troisième repartira avec un t-shirt. 


Championnat de Paris du piment 

Mala Boom
42, rue Jean-Pierre-Timbaud – 11e
Le dimanche 2 juillet 2023 à partir de midi 

Entrée libre et sans réservation (sauf pour le championnat)
Inscription au concours 



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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

Modifié aujourd'hui à 15h05

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogènes et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es ont tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisées par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraque, nassages et gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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