La réintroduction des masques dans les pharmacies est l’une des premières étapes du plan de déconfinement, présenté mardi 28 avril à 15 heures à l’Assemblée nationale par Édouard Philippe.
Réquisitionnés par l’État depuis le 3 mars dernier pour fournir en priorité les personnels soignants, les masques peuvent à nouveau être commercialisés en pharmacie depuis ce dimanche 26 avril.
C’est un arrêté du ministère de la Santé, publié dans la nuit de samedi à dimanche, qui a réintroduit les masques non sanitaires (« les masques non sanitaires fabriqués selon un processus industriel et répondant aux spécifications techniques applicables ») dans la liste des produits autorisés à la vente dans les pharmacies de l’Hexagone. Précisons qu’il s’agit uniquement de masques en tissu obéissant à la norme Afnor, et non des masques chirurgicaux ou FFP2 réservés aux soignants.
Ceci dit, il faudra attendre quelques jours avant de pouvoir s’en procurer : ce lundi 27 avril, Pierre Béguerie, président de la section A de l'Ordre des pharmaciens, a précisé sur Franceinfo que « la moitié des officines n'en auront pas à disposition », étant donné que les pharmaciens ont dû attendre lundi pour commander les masques. « Ce n'est pas la peine d'aller en pharmacie dès lundi pour acheter des masques », a appuyé le président de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France, Philippe Besset, sur BFMTV.
Selon le ministère de la Santé, un masque de base sera vendu entre 2 et 5 €. Pour les masques textiles lavables et réutilisables, ce prix devrait augmenter. « Et l'approvisionnement, par la production française et les importations, va s'accroître rapidement pour dépasser 25 millions de masques lavables par semaine fin avril », avait indiqué ce vendredi la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher, dans Les Echos.
La réintroduction des masques dans les pharmacies est l’une des premières étapes du plan de déconfinement, présenté mardi 28 avril à 15 heures à l’Assemblée nationale par Édouard Philippe.
Alors que les masques pourront également être commercialisés le 4 mai par les buralistes, de nombreux internautes se questionnent et s'insurgent sur l'obligation du port du masque par le gouvernement, sans qu'ils soient fournis gratuitement : jeudi 23 avril dernier, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités, annonçait la distribution gratuite de masques dans les transports.
Avec l'arrivée du soleil et l'approche des grandes vacances, on rêve d'ailleurs. Pour voyager tout en restant dans la capitale, on vous a concocté une liste do braziou ! Voici les meilleurs restaurants brésiliens de Paris, à déguster sans modération.
Mexicaine, grecque, italienne, thaïlandaise... Paris regorge de cuisines singulières venues des quatre coins du monde. Et quand on rêve d'une petite escapade gastronomique, le Brésil et ses plats riches et goûtus nous vient tout de suite en tête. Alors, tenté·e ?
Gabriela
En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans une véritable jungle urbaine. Le restaurant-épicerie s'illustre telle une favelas, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste par exemple le fameux Feijoada,plat national brésilien à base de porc, haricot noir, riz et chou vert, ou le Vatapá, une crème au lait de coco, gingembre et épices accompagnée de gambas sautées. Pour les petites faims ou en entrée, on retrouve une multitude de "Petiscos" comme les frites de manioc (Mandioca frita), ou les célèbre petits pains au fromage (pão de queijo).
Envie de chaleur ? Brasileirinho fait monter la température, ambiance carnaval de Rio. Entre tradition et innovation, les classiques (revisités ou non) de la cuisine brésilienne sont tous à la carte. Pas de lianes ou de sables d'Ipanema pour la décoration, mais le soleil est bien dans les assiettes. Le petit plus : le week-end, des musiciens locaux assurent le show.
Ce petit restaurant importe la chaleur brésilienne avec sa cuisine traditionnelle et ses sons dansants. On retrouve la lambada dans les assiettes : des couleurs, des saveurs, des assiettes généreuses. Ne comptez pas sur le décor épuré et ses canapés chesterfield pour vous faire voyager en Amérique du Sud, tout se passe en cuisine !
Pour leur premier resto, Lucas Baur de Campos et Ninon Camille Lecomte, couple franco-brésilien, avaient un objectif : « Mettre à l'honneur la culture du bœuf cuit au BBQ comme ils font en Uruguay notamment ». Originaires du sud du Brésil, à la frontière entre l'Uruguay et l'Argentine, les deux cuistots voulaient ramener à Paris ce côté « feu de bois, BBQ»qui manque à notre cuisine parisienne. L'idée ? Utiliser des produits locaux et y apporter une touche brésilienne, uruguayenne et argentine. Simple, efficace et terriblement goûtu. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook.
À la recherche d'un restaurant de viande à volonté ? Votre investigation prend fin ici. Chez Rodizio, la viande, c'est sacré. Il vous faudra vous rendre à Colombe pour profiter de ces mets grillés à la broche : rumsteack, poulet, agneau... Tous les viandards seront à coup sûr comblés. L'expérience culinaire brésilienne s'accompagne d'une explication autour du rodizio, qui vient du verbe "rodar" en portugais qui signifie "tourner". Ah oui, dernière info mais pas des moindres : ce restaurant brésilien est aussi halal.
Direction la Rive Gauche pour profiter de plats gourmands et de soirées festives. Au menu, des tapas à partager, mais aussi des plats individuels traditionnels : Feijoada, Maoqueca de Camarao, Xinxim de Galinha et on en passe. Des noms exotiques qui, on vous l'assure, vont vous faire saliver et qui s'associent à merveille avec la musique live et les soirées DJ régulièrement organisées.