Racisme, pensées suicidaires, harcèlement... le couple exilé aux États-Unis n'a pas mâché ses mots dimanche soir face à la star de la chaîne américaine CBS. En effet, le prince Harry, 36 ans, et son épouse Meghan, 39 ans, ont décidé de lever le voile sur la face sombre de la royauté et de se confier sur ce qu'ils ont dû endurer. Une interview attendue mais redoutée...
Un exil...
Il y a un an, le couple décidait de tourner définitivement le dos à la famille royale afin de commencer une nouvelle vie de l'autre côté de l'Atlantique. Jusqu'à ce dimanche 7 mars, ils avaient préféré rester discret et laisser l'eau couler. Ils ont finalement décidé de révéler ce qui les a poussé à s'exiler et à fuire une institution ancestrale... « dont l’intérieur n’a rien à voir avec ce que l’on voit à l’extérieur », confie Meghan Markle.
...pour survivre !
C'est avec son ventre légèrement rond que Meghan ouvre donc le bal en évoquant l'oppression et l'acharnement des tabloïds engagés dans un "assassinat" de son image. Puis sa dépression, son désespoir, ses envies suicidaires et ses appels à l'aide niés et dénigrés par le reste de la famille alors qu'elle est enceinte de son premier enfant, le petit Archie : « Après mon mariage, j’ai compris que je n’étais pas protégée, alors qu’on m’avait promis que je le serais, mais qu’ils étaient prêts à protéger d’autres membres de la famille royale. »
Harry aussi tire la sonnette d'alarme : « Ma plus grande crainte a toujours été de voir l’histoire se répéter. Je parle de ma mère, Diana, et je voyais l’histoire se répéter. » Mais rien n'y fait, « c'est comme ça, on n'y peut rien », lui rétorque-t-on.
Des propos racistes
Meghan a également révélé que la famille royale avait fait part à Harry de leur inquiétude concernant la couleur de peau de leur.s futur.e.s enfant.s. En effet, elle aurait ouvertement posé la question de savoir ce qui se passerait si sa couleur était trop sombre. Une explosion au milieu de l'entretien, qui laissera tout le monde bouche-bée.
Harry « déçu » par son père qui l'a « laissé tomber »
Pour Harry, son frère et son père seraient "prisonniers du système" : « J’ai beaucoup de compassion pour eux. Moi aussi j’étais coincé, mais je ne savais pas que j’étais coincé jusqu’à ce que je rencontre Meghan », explique-t-il avant d'ajouter : « J’ai l’impression qu’il m’a laissé tomber… Pourtant, il a traversé quelque chose de similaire, Archie est pourtant son petit-fils [...] Le temps répare les blessures, [...] il y a beaucoup de chemin à parcourir pour réparer. » Les princes William et Charles, de leur côté, ont déclaré avoir été « profondément attristé » par cette interview.
Meghan attend un deuxième enfant
Le couple conclu en révélant qu'il accueillera bientôt une petite fille dans leur jolie famille et confie être heureux et épanoui. Ce que le prince Harry aime par dessus tout ? « Prendre Archie sur mon vélo, je n’aurais jamais pu faire ça au Royaume-Uni. Et là derrière moi, il écarte les bras et il joue à voler, il est libre. »
Ce qu'en pensent les anglais
Il faut dire que ce grand déballage a beaucoup choqué outre-Manche. En effet, l'image de la monarchie semble incontestablement ternie, comme en atteste la demande - par des députés travaillistes - d'ouverture d'une enquête sur les accusations de racisme qui la visent.
Pour les médias britanniques, une bombe a été larguée sur cette dernière estimant comme le Daily Telegraph qu'il est inutile pour la famille royale de "se cacher derrière le canapé", c'est d'un "gilet par-balles" dont elle aurait eu besoin face à cette interview qui contenait "assez d'obus pour faire couler une flotille".
