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Météo Paris : les températures augmentent avant l'arrivée de l'automne

Publié le 18 septembre 2024 à 13h00

Modifié le 18 septembre 2024 à 15h54

par Lucie Guerra

On vous l’accorde, personne n’a vraiment compris cette soudaine vague de froid imposant le retour des vestes, des pulls, voire des écharpes, en cette première quinzaine du mois de septembre. Si l’on se réjouit généralement de voir l’été indien se profiler à la rentrée, la déception a clairement été immense. Mais ne parlons pas trop vite. Entre le mercredi 18 et le samedi 21 septembre, le soleil va faire son retour à Paris et des températures relativement clémentes, par rapport à ce qu’on a connu jusqu’à présent, vont se faire ressentir. 


Du soleil annoncé dans la capitale et toute la France

Vous aviez déjà échangé votre garde-robe d’été avec celle d’automne/hiver ? Préparez-vous à les échanger à nouveau ! En cette fin de semaine, Paris et le nord de la France vont avoir droit à une météo bien plus douce. En ce mercredi 18 septembre, 23 degrés seront ressentis dans l’après-midi selon Météo France et pas un nuage ne semble arriver à l’horizon. Demain, jeudi 19 septembre, la journée débutera avec 16 degrés le matin, pour atteindre jusqu’à 24 degrés en milieu de journée. La soirée sera également ensoleillée. Même constat pour la journée du vendredi 20 septembre. Globalement, ces prévisions seront les mêmes dans toute la France. L’après-midi, les températures oscilleront entre 19 degrés en Normandie et 25 degrés dans les Alpes-Maritimes, en passant par 21 degrés en Alsace et 23 degrés en moyenne du côté de la Vendée. 


La douceur de l'été avant la morosité de l'automne

Si on a un conseil à vous donner, le voici : profitez, parce que cette accalmie sera de courte durée. Si le temps sera encore agréable dans la journée du samedi 21 septembre, des précipitations s’empareront de l’ouest de la France dans l’après-midi, pour progressivement gagner l’ensemble de l’Hexagone dans la nuit. Dimanche 22 septembre, la pluie s’abattra toute la journée et les températures chuteront aux alentours de 19 degrés dans la capitale. L’est de la France devrait être épargné en première partie de journée, mais aura également droit à des averses dans la soirée. L’automne arrive et il nous le fait savoir ! 

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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié hier à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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