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Quels sont les métiers dont les salaires vont exploser en 2022 ?

Publié le 8 octobre 2021 à 12h35

Modifié le 8 octobre 2021 à 13h00

par Morgane Espagnet

Les divers confinements que nous avons connus cette année ont fait émerger chez de nombreux Français·es de nouveaux projets, tant professionnels que personnels. Pour vous aider à faire le tri dans les métiers qui rapportent le plus, on vous dévoile les professions dans lesquelles les salaires vont augmenter en 2022

 
Une hausse de 90% 

Selon le magazine Capital et le cabinet de recrutement Robert Half, les salaires de certaines professions vont grimper l’an prochain. Plus besoin de négocier une augmentation donc, il vous suffit de vous orienter parmi quatre grands domaines d’activités spécifiques : la finance et la comptabilité, le digital et les technologies, les ressources humaines, le juridique et le fiscal ou encore l’assistanat spécialisé.

Parmi les métiers d’avenir qui vont connaître une augmentation de salaire, certains vont presque doubler avec une hausse de près de 90% entre 2021 et 2022. Alors que vous perdez connaissance, pris de convulsions, voici le détail des 32 professions dans lesquelles postuler : 

  • Directeur fiscal : 120 000 € (+20%)
  • Ingénieur DevOps : 110 000 € (+69,2%) pour une expérience avancée, 75 000 € (+59,6%) pour un débutant, et 90 000 € (+63,6%) pour un intermédiaire.
  • Fiscaliste : 85 000 € (+88,9%) et 92 000 € (+84%) pour une expérience avancée
  • Directeur des ressources humaines (DRH) : 85 000 € (+6,3%)
  • Data scientist : 70 000 € (+27,3%)
  • Responsable helpdesk : 70 000 € (+40%) pour une expérience avancée, 60 000 € (+33,3%) pour une expérience intermédiaire et 55 000 € (+37,5%) pour un débutant. 
  • Trésorier : 70 000 € (+7,7%)
  • Responsable/chef comptable : 65 000 € (+8,3%)
  • Contrôleur de gestion : 60 000 € (+7,1%)
  • Marketing manager : 60 000 € (+30,4%)
  • Lead développeur : 59 000 € (+7,3%)
  • Responsable administratif et financier : 55 000 € (+10%)
  • Consolideur : 55 000 € (+10%)
  • Chef de projet (MOA/AMOA) : 55 000 € (+31%)
  • Comptable général : 45 000 € (+12,5%)
  • Crédit manager : 45 000 € (+7,1%)
  • Account manager : 42 000 € (+5%)
  • Assistant de projets : 34 000 € (+21,4%)
  • Business developer : 32 000 € (+6,7%)
  • Chargé de recouvrement : 32 000 € (+14,3%)
  • Assistant qualité : 32 000 € (+10,3%)
  • Assistant de gestion : 32 000 € (+10,3%)
  • Assistant appels d'offres : 28 000 € (+16,7%)
  • Assistant de ressources humaines : 26 000 € (+8,3%)
  • Assistant administration des ventes : 26 000 € (+8,3%)
  • Chargé de recouvrement : 26 000 € (+8,3%)
  • Assistant logistique : 24 000 € (+20%)
  • Assistant administratif : 22 500 € (+12,5%)
  • Opérateur de saisie : 22 500 € (+12,5%)
  • Aide comptable : 22 500 € (+7,1%)
  • Chargé de clientèle : 22 500 € (+12,5%)
  • Hôte d'accueil : 22 500 € (+12,5%)
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Évacuation sous tension à la Gaîté Lyrique : 450 jeunes migrants expulsés

Publié aujourd'hui à 14h00

par Flora Gendrault

Ce mardi matin, dans le froid parisien, la situation était particulièrement tendue aux abords de la Gaîté Lyrique, où manifestations, gaz lacrymogène et coups de matraque se sont mêlés. Peu avant 6 heures, les forces de l'ordre ont procédé à l’évacuation de ce lieu culturel emblématique, occupé depuis plus de trois mois par près de 450 jeunes migrants en quête d’un hébergement.


« La honte » 

Face aux policiers, une centaine de manifestant·es a tenté de s’interposer, scandant « La honte, la honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux isolés ! ». Les forces de l’ordre ont répliqué en usant de gaz lacrymogène avant de pénétrer dans les lieux ; une démonstration de force jugée excessive, alors que peu de personnes se trouvaient encore à l’intérieur du bâtiment.

L’opération policière s’est achevée aux alentours de 8h30.  Selon Le Parisien, près de 200 personnes scandalisée par sa violence se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité auprès des migrants, une nouvelle fois réprimées et dispersées à coups de matraques, nassage et de gaz lacrymogène. Plusieurs manifestant·es auraient chuté lors d’un mouvement de foule.


Quelles solutions d’hébergement ? 

La veille de l'évacuation, le préfet Laurent Nuñez assurait que des solutions d’hébergement seraient mises en place pour les jeunes migrants et que leur situation administrative ferait l’objet d’un examen attentif. Des agents de la préfecture d’Île-de-France, chargés de l’hébergement d’urgence et reconnaissables à leur chasuble rouge, étaient ainsi sur place ce mardi matin pour échanger avec eux. 

D’après la députée de gauche Danielle Simonnet, interrogée par Le Parisien, la préfecture a proposé de reloger les migrants à Rouen (Seine-Maritime). Une solution qu’elle juge « loin d’être satisfaisante, surtout pour ceux qui ont des procédures en cours à Paris et qui sont scolarisés ici ». La majorité des migrants a ainsi refusé d’embarquer dans les bus à destination, entre autres, de la Normandie. Pour l’instant, donc, l’incertitude demeure, laissant planer le spectre d’une errance forcée pour ces jeunes sans refuge. 


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