Pancartes brandies devant les grilles du Jardin des Plantes, l’association PAZ réclame la libération de 5 orangs-outangs retenus en captivité à la Ménagerie. Quatre d’entre eux n’ont jamais connu le monde extérieur. Les militants expliquent dans les colonnes de France Bleu, qu’ils souhaitent « interpeller à la fois le Muséum naturel d’Histoire naturelle et le gouvernement ».
« Des conditions inacceptables »
« Ils vivent actuellement dans des conditions inacceptables, privés de liberté », raconte la cofondatrice de l’association Paris Animaux Zoopolis à France Bleu. « Ils n'ont aucun accès à l'extérieur, ils vivent uniquement derrière des barreaux ou des vitres, et surtout sans arbre », poursuit-elle. Les membres de PAZ demandent le transfert de ces animaux sauvages dans un sanctuaire, où leur environnement naturel sera adapté et respecté, « sans qu’ils soient forcés de se reproduire en captivité ».
⏱️Il est temps que la #Ménagerie tourne définitivement la page de l'emprisonnement des orangs-outans
— PAZ (@ParisZoopolis) August 20, 2023
🦧PAZ se bat pr que ça soit la dernière génération derrière les barreaux
🌴Vite, un sanctuaire de JAVA, TÄMU, BANGGI, THÉODORA ET NÉNETTE.@sarahelhairy @sretailleau @Publi_MNHN pic.twitter.com/Q3WdvvvOuA
51 ans en captivité
L’un des orangs-outans attire particulièrement l’attention et alerte sur les conditions de vie de ces animaux sauvages. La femelle Nenette a été capturée à 3 ans et est désormais en captivité depuis 51 ans. Les militants désirent qu’elle passe ses derniers jours « libre » dans un environnement avec des arbres comme au début de son existence. Contrairement à Nenette, les 4 autres orangs-outans n’ont jamais connu le monde extérieur.
L’association confie à France 3 Île-de-France, « qu’ils craignent que la menace de leur disparition ne soit un prétexte pour les garder en captivité ». Ils demandent donc à la Mairie de Paris « de se positionner sans ambiguïté ».