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Transports : Vers un seul ticket pour se déplacer en France ?

Publié le 14 avril 2023 à 16h54

Modifié le 18 avril 2023 à 17h22

par Heloise Pitot

©Beauty Studio

Clément Beaune, ministre des Transports, envisage l'utilisation d'un unique ticket valable à travers la France. Il s'inspire du modèle néerlandais pour une utilisation simplifiée des transports en commun. Un projet qui verrait le jour d'ici deux ans pour encourager les utilisateurs à moins se servir de leur propre véhicule.

Alors qu'Emmanuel Macron a effectué un déplacement aux Pays-Bas jeudi 13 avril, Clément Beaune s'est quant à lui entretenu avec le ministre des Infrastructures hollandaises, Mark Harbers. Leur échange portait sur l'utilisation d'un « titre de transport à l'échelle national ». C'est-à-dire d'un ticket utilisable pour tous les transports à travers l'Hexagone. Les Pays-Bas appliquent déjà cette méthode depuis 2016. La France a le souhait de s'inspirer de leur fonctionnement.

D'après un communiqué de la part des deux ministères, la France et les Pays-Bas ont entrepris un partenariat afin de «renforcer leur coopération au service de la décarbonation des transports». Ce qui favorisera « le partage des expertises et des retours d'expérience, au bénéfice des projets nationaux et des usagers des services de transport ».


Un système moins polluant ?


L'achat d'un seul ticket faciliterait la transition écologique. En effet, cela encouragerait Français comme touristes d'emprunter les transports en commun au lieu de leur propre véhicule. Réduisant ainsi leur émission de Co2. D'après l'Agence de la transition écologique (ADEME), une distance de 5 kilomètres parcourue en métro équivaut à : 0,01kg de Co2 émis par personne. Contre 1,1kg de Co2 en voiture.
Clément Beaune avait déjà annoncé le souhait d'appliquer le projet en février dernier. Il n'avait alors pas précisé si ce titre unique aurait un prix unique. Le système sera experimenté durant les prochains mois en France.

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par Clémence Varène

© Here Now / Shutterstock

On le sait depuis quelque temps maintenant, cet été, ce sera baignade gratuite pour tous dans les eaux de la capitale. Et à moins de 3 mois du grand plongeon, les travaux commencent doucement dans les différentes zones concernées, pour tout mettre en place afin d’accueillir les futurs Léon Marchand en costume de bain.

Au printemps dernier, alors que de possibles séances de natation dans la Seine faisaient grand bruit à l’occasion des JO, la mairie de Paris annonçait l’ouverture de la baignade dans le fleuve à tous les Parisiens pour 2025. Quelques semaines plus tard, c’est la gratuité de l’opération qui était cette fois-ci communiquée. Et à quelques mois du lancement officiel de la baignade, les travaux vont bon train pour accueillir au mieux les Parisiens.


Des zones aménagées et sécurisées

Si cinq sites devaient être retenus au départ, seuls trois seront effectivement mis en place à partir du mois de juillet. Au niveau de chacun d'entre eux, « des pontons flottants seront notamment installés afin de faciliter la surveillance des nageurs et d’empêcher la baignade hors zone délimitée », explique le projet. Des zones de baignade seront précisément indiquées, délimitées et surveillées.

Et pour que tout se passe au mieux, les travaux ont déjà commencé aux abords de Bercy dans le 12e, du bras Marie dans le 14e et du bras de Grenelle dans le 15e. Un chantier qui se résume pour l’instant aux opérations techniques du génie civil. Il faudra cependant attendre le mois de juin pour que soient installées les premières structures flottantes, soit les pontons et les passerelles fabriqués par la même entreprise que celle qui avait installé les infrastructures pour les JO.


Des zones complètes et bien délimitées

Chacun des trois spots comprendra des zones de baignade, mais aussi des vestiaires, des douches et des zones de rangement, afin de rendre l’expérience la plus agréable possible pour tous les Parisiens suffisamment braves pour aller voir si des requins se cachent dans la Seine alors que les grosses chaleurs estivales prendront d'assaut la capitale. Reste cependant à savoir si ces derniers seront au rendez-vous, alors que la qualité de l’eau laisse encore à désirer au sein de la capitale… L’occasion pour certains de se lancer dans la pêche au moule quand même ?


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