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L'élection Miss France sera désormais ouverte aux femmes transgenres

Publié le 17 décembre 2021 à 17h13

Modifié le 17 décembre 2021 à 17h25

par Lila D

« Ce qu'on a toujours dit, si vous lisez bien le règlement, c'est qu'on demande que l'identité civile soit féminine... Donc, il n'y a pas de problème. S'il y a des transsexuelles qui ont cheminé vers le féminin et qui ont une carte d'identité féminine, il n'y a aucun problème. Il n'y a aucun souci » a déclaré la présidente de la société Miss France.

Au lendemain de l’élection de notre dernière Miss France, Diane Leyre, le débat s’axe de plus en plus vers la remise en question du règlement du concours, pourtant si apprécié il y a encore quelques années. Les mœurs changent, et donc les règlement évoluent en même temps, dans l’idée.

Sylvie Tellier, de son coté affirme que le règlement évolue depuis 17 ans, mais à la fois reste figé sur certains aspects, par exemple le fait de ne pas avoir d’enfants, ou de ne pas être mariée.

Alexia Laroche-Joubert a fini sa déclaration sur une note progressiste :« J’ai appelé 25 Miss France, une heure de conversation avec chacune pour comprendre ce qu’est Miss France. (…) J’aimerais travailler à un collège de réflexion sur le règlement avec une réflexion commune parce qu’il y a un moment quand on me dit par exemple : ‘pourquoi elles n’ont pas d’enfant ?’ Les 25 Miss que j’ai eu au téléphone m’ont dit : ‘Ça n’est pas possible’. En revanche, il y a sûrement des aménagements à faire ».

Quand on regarde chez nos voisins, on se trouve un poil en retard. Miss Germany est une jeune maman de 35 ans. Aux Philippines et en Afrique du Sud, les participantes transgenres sont déjà d’actualité, une femme transgenre espagnole a déjà participé à Miss Univers, et aux USA, la Miss qui représente le Nevada est transgenre aussi.

La France pourrait manquer un peu d’avance en la matière, mais la nouvelle présidente semble prendre la tangente du progrès. Super chouette et pas trop tôt ! 

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Guy Georges, ou « le tueur de l'Est parisien »

C’est peut-être le serial killer le plus funestement célèbre de cette liste. Dans les années 80 et 90, Guy Rampillon, de son nom de naissance, terrorise les rues de la capitale. Après une enfance fortement marquée par des faits de violence, il passe deux décennies à enchaîner les crimes dans la capitale, violant et tuant ses victimes principalement dans l’est de Paris (même si son premier crime reconnu dans Paris a eu lieu dans le 16e en 1981). Une prédilection de quartier d’activité qui lui vaudra également le surnom de « l'ogre de la Bastille ». Il faudra attendre le 26 mars 1998 pour qu’il soit arrêté pour la 3e fois, cette fois-ci définitivement, et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans. Au total, ce sont une dizaine de meurtres et de viols de femmes qui lui sont attribués.


François Vérove, alias le « Grêlé »

C’est sans doute l’un des plus grands faits divers de la capitale, puisque l’identité du « Grêlé » est restée un mystère pendant 35 ans. Un surnom qui est attribué à François Vérove, alors gendarme inconnu, suite à la description de plusieurs témoins de ses crimes d’un homme au visage “irrégulier”. Et si son premier crime (connu) remonte au 7 avril 1986, date à laquelle il entraîne une écolière de 8 ans dans le sous-sol d’un immeuble pour la violer et l’étrangler — sans la tuer —, il faudra attendre 2021 pour qu’il reçoive sa première convocation pour un contrôle. Des décennies entières pendant lesquelles il continue de mener sa petite vie pépère, participant même à Tout le monde veut prendre sa place en 2019, avant d’être inquiété par la justice. Un événement à la suite duquel François Vérove préfère se donner la mort, avant que son ADN ne permette de le relier à une dizaine de viols et de meurtres, la plupart sur mineurs, s'étalant sur 8 ans dans les rues de Paris.


Marcel Petiot, dit « le docteur »

Cette fois-ci, on remonte un peu le temps, pour s’intéresser à l’histoire de Marcel Petiot, arrivé à Paris en 1936, alors qu’il est âgé de 33 ans et a déjà été poursuivi par la justice pour plusieurs délits “mineurs”, comme des vols et des détournements de fonds. Et visiblement, la capitale lui donne des ailes, puisqu’il décide de passer au niveau supérieur, utilisant le contexte de la Seconde Guerre mondiale pour répondre à ses pulsions meurtrières. Pendant plus d’un an, il attire dans son cabinet des personnes clandestines, sous prétexte de leur proposer une échappatoire au régime nazi. Mais la réalité est toute autre. En mars 1944, la police, alertée par les voisins à cause de fumées et d’odeurs insupportables, pénètre dans son domicile, pour y découvrir les restes de 27 cadavres, et de nombreuses valises. Il sera finalement condamné à mort deux ans plus tard.


Thierry Paulin, aka « le tueur de vieilles dames »

En 1984, Thierry Paulin, 21 ans et toxicomane notoire, s’installe à Paris avec son amant de 18 ans, Jean-Thierry Mathurin. Commence alors pour les deux jeunes hommes une période intense, puisqu’en à peine plus d’un mois, du 5 octobre au 12 novembre de la même année, ils agressent et tuent sauvagement 8 femmes âgées vivant toutes dans le 18e. Après une pause, et un bref passage par Toulouse, les deux amants finissent par se séparer, et Thierry Paulin remonte à Paris. Visiblement nostalgique de sa période de couple, il se lance alors dans une nouvelle frénésie meurtrière, seul cette fois-ci, tuant et détroussant huit nouvelles victimes, toujours âgées et toujours dans le nord de la capitale, entre le 20 décembre 1985 et le 14 juin 1986. Il sera arrêté une première fois en 86, relâché quelques mois plus tard, avant de tuer deux autres victimes, et d’être cette fois condamné pour 18 meurtres en 87, même s’il en a reconnu 21. Il meurt 2 ans plus tard du sida, tandis que Jean-Thierry Mathurin, condamné à la perpétuité en 1991, sera finalement libéré en 2012.


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